Zones humides : le jeu créé par des collégiens de Joinville (52) cartonne
ENVIRONNEMENT. Dans le cadre de leur atelier scientifique, des élèves du collège Cressot de Joinville ont créé un jeu sur les zones humides du Grand Est. Une initiative qui a tapé dans l’œil de l’EPTB Seine Grands Lacs, qui pourrait le diffuser à plus grande échelle, avec l’aide du Fablab.
« Ils ont passé trois heures avec nous. Ils sont hyper intéressés par le projet. » Olivier Thomas est ravi. Vendredi 8 avril, des représentants de l’EPTB Seine Grands Lacs sont venus rencontrer les élèves de l’atelier scientifique du collège Joseph-Cressot de Joinville, animé par le professeur de technologie, et Hervé Jean-dit-Pannel, son collègue de SVT. Objet de leur visite : échanger autour du jeu “Cressot Anim’eaux”, crée par les élèves autour des zones humides du Grand Est.
« C’est un jeu de cartes sur les zones humides Ramsar du Grand Est, qui permet de découvrir les espèces protégées qui vivent dans ces zones humides »
« C’est un jeu de cartes sur les zones humides Ramsar du Grand Est, qui permet de découvrir les espèces protégées qui vivent dans ces zones humides », explique Olivier Thomas. Sur un grand plateau aimanté, les joueurs doivent placés les villes, les fleuves qui entourent les zones humides et replacer les espèces animales aux bons endroits. En novembre dernier, les collégiens avaient présenté ce jeu au festival de la photo animalière de Montier-en-Der, où ils exposent tous les ans.
Recentrer sur les zones humides du Der et de la Forêt d’Orient
C’est là que leur création a tapé dans l’œil de l’EPTB Seine Grands Lacs. Ce vendredi 8 avril, ses représentants ont donc rencontré les élèves de l’atelier. « Ils sont venus découvrir le jeu pour voir s’il était possible de le diffuser à plus large échelle, notamment auprès des écoles des environs », ajoute Olivier Thomas. « On leur a laissé un exemplaire pour qu’ils puissent s’approprier le jeu. Et ils nous ont déjà dit qu’ils souhaiteraient le transformer un peu, pour le recentrer sur les zones humides des lacs de la Forêt d’Orient et du lac du Der. »
Mais pour pouvoir le diffuser à plus grande échelle, il faut pouvoir le fabriquer en série. L’atelier scientifique du collège s’est donc tourné vers le Fablab de Saint-Dizier, qui, avec ses imprimantes 3D et ses outils de découpe laser, pourrait le produire en plus grand nombre, pour une diffusion dans les écoles, et, pourquoi pas, encore plus largement auprès du grand public…
P.-J. P.