A l’Ehpad, des peluches comme thérapie
Mercredi 6 avril, l’Ehpad Jean-François-Bonnet, de Riau-court, s’est vu offrir deux peluches aux vertus thérapeutiques.
Parmi les 120 résidants que compte le centre, certains souffrent de troubles cognitifs, communément appelés maladie d’Alzheimer. Ordinairement, des médicaments doivent leur être administrés. Il y a quelque temps, une résidante a reçu de sa famille une peluche, qu’elle a adoptée comme un animal de compagnie venu lui faire un câlin. Depuis, elle est totalement apaisée de jour comme de nuit. Afin de reproduire ces effets prodigieux, l’association Brin de Soleil – Les Amis de Riaucourt en a commandé deux autres du même fabricant Joyk, remises mercredi par Daniel Guillaumot, président de l’association et accompagné de trois autres membres, à Erika Garnier, psychologue de l’hôpital qui suit les résidants de l’Ehpad. Etaient également présentes Laurence Mandt, directrice, Mmes Febvay, cadre en gériatrie, Weber, cadre, Chambionnat, infirmière coordinatrice, ainsi que deux résidantes. Ces peluches, d’une valeur de 50 € pièce, répondent aux normes les plus sévères en matière d’hygiène (lavables à haute température) et de sécurité. Elles contiennent un sac de billes amovible qui leur permet d’atteindre un poids de 2 kg, proche de celui de l’animal vivant. Le principe est de confier la peluche à un(e) résidant(e) et d’observer l’évolution de son état. Si c’est positif, la personne conservera la peluche et sa famille sera sollicitée pour la financer de façon à en acquérir une suivante.