Finale Grand Est à Langres : Brandon Vautard en vedette

Ce week-end, se déroule la finale Grand Est, avec près de cent participants, au gymnase Gustave-Blanchard, à Langres. Avec notamment Brandon Vautard, samedi, qui pourrait faire tomber des records.

Cela se présente comme un événement, samedi 2 avril et dimanche 3 avril, au gymnase Gustave-Blanchard à Langres, où le Langres Haltérophilie accueille la finale Grand Est, avec près de 100 leveurs de fonte attendus.

Jean-Louis Gudin, le président et toute son équipe, vont être sur le pont, à partir de 13 h 30, samedi 2 avril. Les spectateurs présents vont avoir le privilège de voir à l’œuvre le gratin des haltérophiles du Grand Est. Parmi les qualifiés, outre les représentants alsaciens, de la région où les clubs sont en abondance, il y aura un homme qui sera et qui devrait être très encouragé, c’est le Lingon Brandon Vautard.

Triple recordman de France et en pleine préparation pour les championnats d’Europe, le local de l’étape fera son apparition sur les coups de 17 h 30, samedi. Tentera t’il de faire prendre du poids à ses records de France ? Le jeune homme est en bonne forme et pourrait pour l’occasion faire plaisir à ses supporters. Habitué désormais à des barres de haut niveau et régulier dans ses performances, Brandon sera une des attractions de cette première journée.

Mais auparavant, les spectateurs langrois auront l’occasion de se faire la voix, puisque dès 15 h 30, entreront en lice Adeline Cristofoli et Priscillia Vautard, deux filles pleines de talent, qui sortent du très ardu championnat de France N1 par équipes, et qui ont prouvé leur talent en se maintenant à ce niveau et cela pour la 23e année. Adeline et Priscillia vont tirer dans la même catégorie, mais il n’y aura pas de grosse rivalité entre les deux athlètes, elles feront comme à leur habitude, elles vont s’encourager, car cette compétition est qualificative pour les championnats de France et le Grand Prix de France.

Elles ont sans nul doute très bien préparé leur affaire, comme d’habitude serait-on tenté de dire. Sous l’œil de leur président coach et d’un public tout acquis à leur cause, elles vont faire en sorte de mettre en lumière les couleurs langroises et haut-marnaises. Certes, cela ne sera pas facile, mais ce duo a du tempérament et de l’expérience.

Dimanche, place aux jeunes

Dimanche dès 11 h 30, le staff lingon sera de nouveau sur la brèche. Ce sera au tour des trois minimes qualifiés de faire leur entrée. Juliette Besançenot, Loo Hurson et Enzo Sterle vont tenter de poursuivre l’aventure et ils en ont les moyens. Juliette Besancenot, 1^re année, n’est pas avantagée par son manque de poids, mais elle compense cela avec une belle énergie, elle ne cesse de progresser avec une belle aisance, digne d’un “vieux briscard”.

Elle a une bonne carte à jouer. Sa camarade, Loo Hurson, va se frotter à ce qui se fait de mieux dans le Grand Est et là aussi pour cette jeune vague, il y aura besoin d’un maximum d’encouragements. Loo avance à grands pas, elle fait déjà partie des anciennes, sa qualification n’est pas usurpée, loin de là. Assidue aux entraînements, il ne serait pas utopique de la voir battre, une nouvelle fois, ses records personnels, et obtenir une qualification pour les championnats de France, ce qui serait mérité.

Enzo Sterle, en parle, participe et est performant. Un jeune motivé et 100 % impliqué. Enzo va, comme Loo, découvrir le niveau supérieur, il est tout à fait capable de prouver que son implication n’est pas vaine et que les championnats de France sont dans ses cordes. Bien dans sa tête, bien dans son corps, il est serein et en bonne forme. Certes, il ne sera pas tout seul mais dans un bon jour, il peut être dans les qualifiés pour la suite. Le staff lingon qui, pour cette super compétition et qui sait recevoir, a mis les petits plats dans les grands, attend de pied ferme cette avalanche d’athlètes. Le seul qui stresse actuellement est le président Gudin. Allez, une fois le premier haltérophile passé, tout va rouler, les bénévoles sont déjà sur le pied de guerre.

De notre correspondant Gérald Llopis