Maxime Roatta : « on veut plus que cela ! »
Maxime Roatta (“pointu” du CVB 52) : « Le premier objectif est atteint avec cette qualification en finale, mais évidemment, on veut plus que cela ! Même si l’impression générale de cette demi-finale laisse à penser que nous avons bien géré cette demi-finale, il y a quand même de la fatigue au sein du groupe, avec ces matches à répétition et ce virus qui nous a frappés la semaine dernière. On a su rendre ce duel moins compliqué que celui face à Saint-Nazaire il y a deux jours : tant mieux ! On va désormais s’attaquer à Tours dans un match avec beaucoup d’enjeu. Face au Plessis-Robinson, le public nous a apporté beaucoup d’énergie. J’espère que les supporters seront encore nombreux à Paris pour nous aider à aller chercher ce trophée. »
Silvano Prandi (entraîneur du CVB 52) : « On n’a pas fait un grand match. Je dirais même que notre prestation fut moyenne dans le jeu, mais au final on obtient le plus important dans ces duels à enjeux : la victoire. On a réussi, sur chacun des sets, à faire la différence dans les “money time”, après que les deux équipes aient souvent été à la bataille au score. Mais l’essentiel est là. Maintenant, on va se projeter sur cette finale face à Tours, face à l’équipe qui domine la saison depuis l’entame de cet exercice. Nous n’aurons pas d’autres choix que de faire un “gros match” si l’on veut s’offrir ce trophée. Mais c’est notre objectif ! »
Bruno Soirfeck (président du CVB 52) : « Voilà une chose de faite, mais ce n’est qu’une étape supplémentaire vers notre objectif qui est de ramener la coupe. Durant ce parcours jusqu’à la finale, on a montré certaines qualités, dont une force de caractère très intéressante dans ces matches à élimination directe. Face au Plessis-Robinson, on a pris le match par le bon bout. On a su se rendre ce duel plus abordable que les précédents dans le jeu. Désormais direction le “clasico” face à Tours. On sait que l’on va affronter ce qui se fait de mieux en France actuellement, mais je reste persuadé que tout reste ouvert. Il faudra être à 100 % du premier au dernier point. On va aborder notre troisième finale de coupe de France, notre dixième toutes compétitions confondues en cinq ans. On prouve que le CVB 52 est un grand club français. On aimerait simplement améliorer notre ratio de victoires dans ces ultimes duels. »
Cédric Logeais (entraîneur du Plessis-Robinson) : « C’est un résultat logique. On a été un ton en-dessous de cette équipe de Chaumont, notamment sur le plan offensif où nous n’avons pas su rivaliser avec notre adversaire. Dès que le CVB 52 a pris la mesure du secteur “service/réception”, on a bien senti que les difficultés augmentaient pour nous. On a fait illusion le temps du premier set. Cette élimination n’est pas un drame. On a réalisé un beau parcours jusque là. On échoue face à l’une des meilleures équipes de notre championnat, c’est comme ça. Au moins a-t-on pu profiter de cette compétition pour rester dans le rythme afin d’aborder les “play-down” dans les meilleures conditions et en confiance. Tout le groupe est opérationnel. On débute par un match à domicile face à Cannes qui pourrait nous mettre tout de suite dans de bonnes dispositions pour le maintien. Mais on sait que tant que ce n’est pas fait mathématiquement, il ne faudra rien lâcher. »
Propos recueillis par Laurent Génin
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Le jeu et les joueurs du CVB 52
Osniel Mergarejo retrouve des couleurs !
HOMME DU MATCH : Osniel Mergarejo (9 att. sur 10, 3 cont., 1 ser., 4 fautes dir.) : Malade avant la compétition, le Cubain revient en très grande forme au fil des matches de cette coupe de France. Face au Plessis, il s’est montré d’un très grand réalisme à l’attaque, a retrouvé sa qualité de service et a beaucoup travaillé au filet, restant fiable en réception.
Moussé Gueye (4 att. sur 6, 3 cont., 0 ser., 0 faute dir.) : L’international français, encore titulaire mercredi soir, répond très favorablement à la confiance de son coach. Lui aussi abat un travail considérable au filet, à l’attaque comme au contre.
Raphaël Corre (0 att., 0 cont., 0 ser., 3 fautes dir.) : Un match très propre du capitaine cévébiste qui, depuis janvier, parvient vraiment à mettre en valeur ses coéquipiers. Une orchestration judicieuse, une gestion des combinaisons offensives empreinte de lucidité. Le tout allié à un apport bénéfique sur les gestes individuels, au service, au block et en défense.
Fabian Plak (4 att. sur 5, 4 cont., 1 ser., 5 fautes dir.) : Le Néerlandais retrouve petit à petit toutes ses forces vives, après avoir été touché par un virus grippal. Sa montée en puissance au niveau réalisme depuis le début de cette coupe de France est plutôt prometteur pour la suite.
Adrian Aciobanitei (1 att. sur 7, 0 cont., 1 ser., 0 faute dir.) : Le Roumain est un peu moins décisif actuellement dans tous les secteurs du jeu, ce qui lui vaut des retours sur le banc qu’il ne connaissaient pas avant le début de la coupe de France.
Jesus Herrera (12 att. sur 17, 1 cont., 1 ser., 7 fautes dir.) : Le “pointu” du CVB 52 démontre une belle efficacité depuis plusieurs semaines. Un peu moins régulier au service, il parvient cependant à régler la mire dans les moments importants : une aide précieuse pour les siens.
Franco Massimino (libéro) : Une réception solide, quelques gestes défensifs bienvenus : l’Argentin n’a pas réellement eu besoin de sortir le grand jeu face au Plessis-Robinson dont la force offensive s’est révélée un peu trop friable.
Miguel Gutierrez (9 att. sur 18, 0 cont., 0 ser., 3 fautes dir.) : Le Cubain devient depuis plusieurs semaines, une pièce maîtresse du système de jeu cévébiste. Titulaire ou sur le banc au coup d’envoi, il reste un élément précieux dès qu’il est sur le terrain, grâce à sa qualité offensive, mais également à une réception très intéressante.
Roamy Alonso (1 att. sur 1) : Pas sur le terrain au coup d’envoi, le grand central chaumontais reste, lui aussi, une solution très crédible pour son coach en cas de besoin.