Une formidable aventure solidaire
Début mars, Nathalie Galizzi a participé à un trek 100 % féminin dans le désert au Maroc. Dimanche 20 mars, elle est venue parler de sa formidable aventure à ses parents à Thonnance-lès-Joinville.
« Pendant une semaine, nous avons été coupées de tout », relate d’emblée la fille de Gilbert Galizzi. « Pas tout à fait », répond Camille, en expliquant avoir pu avoir des nouvelles de sa maman grâce à Internet. Comment lui est venue cette idée ? Aimant voyager, découvrir d’autres horizons, d’autres cultures, son envie de nouveau défi a été comblée. « Même au-delà de ce que je pouvais imaginer », reconnaît celle que son papa qualifie d’aventurière en soulignant que le dépaysement a été total dès l’arrivée à l’aéroport avec la prise en charge par un taxi-brousse.
Marcher dans le sable, les zones caillouteuses avec pour seuls outils une boussole et une carte avec peu de repères n’a pas non plus été facile. D’autant plus que les étapes d’une trentaine de kilomètres nécessitaient de se lever dès six heures le matin et se coucher tard le soir. Et, qui plus est, en devant supporter la chaleur en journée, le vent de sable parfois, et le froid la nuit. « Avec un sac d’une dizaine de kilos sur le dos, nous devions aussi trouver l’endroit où trouver la réponse à l’énigme du jour et, souvent, l’arrivée au bivouac était tard le soir et se satisfaire d’une douche avec trois litres d’eau », raconte, avec un certain humour, Nathalie en soulignant avoir cependant partagé le même plaisir avec ses coéquipières, Maria et Françoise.
Ce plaisir n’a pas été seulement l’affaire d’une centaine de kilomètres parcourus en quatre jours. Elle a aussi donné l’occasion aux trois Haut-Marnaises de découvrir la culture marocaine et l’accueil chaleureux des habitants.
L’autre enjeu de ce défi était de partager, à une journée solidarité. « Aux dix kilos de dons que nous avons apportés se sont ajoutés une participation à la construction d’un mur en terrasse et la plantation de palmiers », conclut avec la satisfaction d’un devoir accompli Nathalie Galizzi sous le regard admiratif d’un papa fier de sa fille.