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Menuiserie Mouton : la relève

Jean-Louis entouré de Nicolas (son fils) et Dominique (son frère) : une transmission sereine.

Avec Nicolas et Dominique, la troisième génération prend les commandes de la menuiserie Mouton de Juzennecourt. Et toujours le même goût pour le vrai travail du menuisier…

Ce vendredi, la menuiserie Mouton change… dans la continuité. Ce n’est pas une révolution, une évolution plutôt : Jean-Louis Mouton – par ailleurs ex-président de la Chambre régionale de Métiers et de l’artisanat – ne possédera plus que 24 % des parts de la société. Son fils, Nicolas (51 %) et son propre frère, Dominique (25 %) prennent les rênes de l’entreprise.

Que de chemin parcouru depuis ce premier janvier 1950, lorsque Louis Mouton installe à Juzennecourt, seul, son atelier de 45 m2.

Son fils Jean-Louis a la bougeotte. Il part à Toulouse, au sein du bureau d’études d’une entreprise générale ; il y gère la branche menuiserie. Pendant ses vacances, il revient en Haute-Marne donner un coup de main à son père. La nostalgie fait son office : il décide un jour de revenir à Juzennecourt. Il rejoint son père.

Un escalier alambiqué enchâssé dans de la vieille pierre

Ce dernier part en retraite en 1984. Jean-Louis prend le témoin et deux ans plus tard reprend un bâtiment de stockage agricole pour y installer l’entreprise, là où elle est aujourd’hui.

Il embauche son premier salarié. Aujourd’hui, ils sont huit. Ils furent jusqu’à quatorze au moment des travaux de Palestra.

La moitié du chiffre de l’entreprise est due à des marchés gagnés en répondant aux appels d’offres. L’autre moitié est réalisée avec les particuliers.

Bien sûr, les gros marchés, comme ceux acquis jadis avec l’Armée pour des centaines de chambres donnent une bonne visibilité sur le carnet de commandes. Mais la menuiserie Mouton s’est acquis une solide réputation dans le sur-mesure : reprendre une vieille porte, un parquet patiné par le temps. L’entreprise a d’ailleurs entrepris de se faire référencer « métiers d’art » pour valoriser son savoir-faire dans le registre du patrimoine : résoudre l’improbable équation d’un escalier alambiqué enchâssé dans de la vieille pierre est un défi plus jouissif que poser une fenêtre alu sur du neuf. Cela dit, il n’y a pas de petits clients. Et les solutions bois-alu, par exemple, s’avèrent des plus performantes pour un bâtiment passif.

« Le vrai travail du menuisier »

Les Mouton et leurs salariés se sont toujours formés, se forment, continueront de se former pour répondre aux défis techniques du bâtiment. Dès 1990 par exemple, Jean-Louis Mouton avait informatisé sa société. Il fut l’un des premiers à solliciter les capacités des processeurs pour calculer ses escaliers.

Depuis la conception jusqu’au vernissage en passant par la fabrication et la pose de tout ce qui relève de la boiserie au sens large, les Mouton veulent appliquer leurs valeurs, leur sens de ce que Jean-Louis appelle « le vrai travail du menuisier ».

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