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Hamaris met une option sur La Compassion

Parmi les projets sur lesquels le bailleur social travaille figure l’acquisition de l’ancienne clinique de La Compassion. Une opération qui demande une convention entre Hamaris, la Ville et l’Etablissement public foncier Grand Est (EPFGE) déjà signée. Pour autant, rien n’est encore abouti.

Hamaris travaille depuis 65 ans sur la ville de Langres et continue d’y investir régulièrement. Aujourd’hui, le bailleur social a trois gros projets à venir qui permettront, si tout est mené à son terme, d’agrémenter l’offre existante de 26 logements, d’en réhabiliter 50 autres et de proposer une résidence seniors en centre-ville. Le premier est déjà bien engagé puisqu’il s’agit du bâtiment 10 de la Place d’Armes des anciennes casernes.

« C’est un projet qui verra émerger 26 logements collectifs : 14 T3 et 12 T2. Les travaux ont été lancés au deuxième semestre 2021 et devraient être terminés au 4e trimestre 2022 pour une enveloppe de 3 millions d’euros TTC. », explique-t-on du côté du bailleur social. Le second serait un projet de réhabilitation de 50 logements au sein du bâtiment Aragon, opération toujours à l’étude. Mais le troisième de ces projets, et non des moindres, serait une première dans le département et demande une phase d’étude très poussée.

En effet, le bailleur social a mis une option sur l’ancienne clinique de La Compassion, rue Claude-Gillot, pour y créer une résidence seniors.

L’acquisition de l’ancienne clinique de la Compassion par Hamaris doit passer par une convention entre l’établissement foncier Grand Est, la Ville et Hamaris lui-même (©JHM).

Une étude de faisabilité pour commencer

« Il s’agit d’une opération acquisition-amélioration lourde. Une convention tripartite avec la Ville et l’EPFGE a donc été signée. Cette convention va nous permettre de bénéficier du soutien de l’EPFGE pour l’étude de faisabilité du projet global, voire de son aide financière pour le désamiantage et la purge des lieux. Quant à la Ville, elle pourra orienter le projet de reconversion foncière et participer pleinement à sa définition », précise Hamaris.

Une première étude chiffrée à 100 000 €, financée à 80 % par l’EFPGE, 10 % par la Ville et 10 % par Hamaris. C’est d’ailleurs ce qui a suscité le débat au cours du conseil municipal du 27 janvier. Sophie Delong avait estimé que si la Ville ne s’était pas mêlée de l’affaire, n’ayant d’ailleurs pas la compétence Urbanisme, elle se serait exonérée de ces frais alors qu’Hamaris ne s’est toujours pas engagé à la moindre acquisition au final.

Tout ou en partie ?

« L’étude de faisabilité incontournable inclut les diagnostics de structure ainsi que les scénarios possibles sur ce bâtiment ». En effet, l’objectif de l’opération étant de réaliser une résidence seniors en centre-ville, ce projet doit être conçu dans cet optique et donc intégrer certains équipements pour favoriser l’autonomie et le maintien à domicile.

« A l’issue de cette phase de travail, nous nous engagerons dans une opération d’acquisition-amélioration de tout ou une partie des bâtiments », répond Hamaris. Une précision qui dépendra directement des résultats de l’étude de faisabilité qui aura aussi estimé le montant de l’investissement. Et de préciser : « Comme toutes les opérations réalisées ou en cours à Langres, cette résidence sera portée et financée par Hamaris. » Un beau projet qui, s’il est mené à son terme, sera le premier partenariat entre Hamaris et l’EFPGE.

Patricia Charmelot

p.charmelot@jhm.fr

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