Un réveillon sous le signe de la Covid
Comme en 2020, les fêtes de fin d’année se profilent avec le même invité indésirable : la Covid-19. La progression fulgurante du variant Omicron pousse le gouvernement à conseiller la prudence. Les Langrois, eux, sont partagés.
C’est l’impression, pour beaucoup, d’un tunnel sans fin. Incontestablement, la lassitude, parfois mâtinée de résignation, est présente face à la pandémie de Covid-19. La cinquième vague, “boostée” par le nouveau variant Omicron, semble submerger la France en cette fin décembre, le ministre de la Santé Olivier Véran évoquant même le spectre d’une centaine de milliers de contaminations quotidiennes à brève échéance.
Si aucune mesure d’interdiction n’a été édictée pour le réveillon de Noël, cette situation incite à la prudence. Les Sud-Haut-Marnais vont-ils sacrifier les festivités de fin d’année sur l’autel de la sécurité sanitaire ? Pour certains, c’est oui. « Nous avons préféré ne pas faire de réveillon. Nous ne ferons rien ! », lance ainsi Vincent, de Langres, qui assume une position de prudence et de sécurité. Bernard, de Langres, n’a également rien au menu, mais sans rapport avec la Covid-19 : « Cette année, cela n’a pas été possible pour diverses raisons, donc pas de réveillon. Mais il est vrai que, avec cette situation sanitaire, ce n’est peut-être pas plus mal… ».
« Arrive un moment où il est temps de se retrouver »
A l’inverse, Jacques et Mauricette ont un programme chargé, et qu’ils ne veulent plus dicter par la pandémie. « Nous sommes venus de Dordogne pour passer le réveillon chez notre fils, qui habite Langres, avec toute la famille », expliquent-ils, déterminés à vivre cet agréable moment familial. « Avec le Covid, cela fait 2 ans que nous n’avons pas vu nos enfants. Alors ça suffit ! Arrive un moment où il est temps de se retrouver en famille », ajoute le couple, qui précise que tout le monde est à jour de vaccination. « Sinon, il est vrai que nous ne serions sans doute pas venus ».
Enfin, d’autres, à l’instar de Bruno, de Chalindrey, réveilleronneront mais dans un cadre réduit pour limiter les risques : « Il y aura les parents et les enfants, revenus du Nord pour l’occasion, et c’est tout. Nous serons en petit comité, et ce sera très bien comme ça ». Qu’ils fassent la fête ou non, tous espèrent, en tout cas, un beau cadeau du Père Noël : la fin prochaine de l’épidémie. Pour que la magie de Noël, l’année prochaine, opère réellement et pleinement…
Nicolas Corté
n.corte@jhm.fr