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Des travailleuses de l’ombre à Eclaron

Il est 17 h, mardi 17 novembre, au groupe scolaire d’Eclaron. La grande majorité des élèves, hormis ceux restant au périscolaire, a quitté l’école.

C’est lorsque la nuit tombe que Sonia, Chantal, Suzanne, Pascale et Mallaury font leur entrée en scène dans l’établissement, à l’abri des regards.

Zoom sur ces cinq employées communales qui assurent les tâches de ménage et de désinfection dans les locaux chaque soir. Des tâches amplifiées depuis la deuxième vague de l’épidémie.

Avec la crise sanitaire et des règles strictes à appliquer, le travail du personnel de service affecté au groupe scolaire se révèle plus important au quotidien.

« Epuisant »

Pour cause, une personne supplémentaire a été embauchée par la municipalité depuis le 24 septembre, portant à cinq l’effectif. Des tâches qui durent de 17 h jusqu’à 20 h 30 pour certaines d’entre elles. Les locaux de l’école maternelle, de l’école élémentaire et du centre de loisirs soit 30 pièces au total sont nettoyées de fond en comble chaque soir. Afin que les élèves soient en sécurité chaque jour. Sols, tables et chaises sont scrupuleusement inspectées et désinfectées avec attention, Covid oblige.

L’aération est permanente durant tout le temps de ménage. « On a des produits spécifiques en plus et davantage de produits désinfectants », confie Chantal Cipresso. Chacune a son propre matériel. « Personne n’emprunte le matériel d’une autre », souligne Sonia Masson. Le métier demeure difficile. « C’est épuisant psychiquement, physiquement et psychologiquement », poursuit cette dernière, qui occupe par ailleurs le poste d’Atsem en maternelle. Un personnel, manquant de reconnaissance aux yeux du grand public, mais pas de tous. « On parle beaucoup des soignants mais jamais des femmes de ménage. Heureusement, on est félicitées par le maire, la directrice de l’école primaire et le directeur du centre de loisirs. C’est important pour nous », appuie Sonia Masson. Ces travailleuses de l’ombre, également appelées travailleuses invisibles, le seront désormais un peu moins.

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