Une 15e édition très attendue au festival de jazz de Montier
La 15e édition du Festival de Jazz de Montier-en-Der vient de s’achever. Un grand week-end sous le signe des retrouvailles.
Elle était attendue cette 15e édition du festival de jazz de Montier, à en juger par l’affluence dès l’ouverture vendredi soir. Démarrage sur les chapeaux de roues avec Sax Gordon, fraîchement atterri des Etats-Unis, bien servi par quatre musiciens, dont un pianiste boogie fou au rythme délirant. La formation suivante a fait plonger dans l’univers de Louis Prima, reprenant ses standards avec un enthousiasme débordant, une énergie folle. Après cette première soirée sans fausses notes, au rythme endiablé, on pouvait penser que le festival était bien parti, et même bien revenu, à la grande satisfaction des mélomanes.
Placés sous le signe du mazz manouche et de l’immense Duke Ellington, les derniers concerts du Festival ont aussi fait mouche. Les festivaliers les plus accros de la région étaient tous là. Plus de la moitié avait réservé un pass trois jours, soit sept concerts du vendredi 18 au dimanche 20 mars. Un régal pour ces passionnés.
Pour la dernière soirée, Jazz Ô Der avait mis les petits plats dans les grands. En première partie, le “Romain Wuillemin Quartet” et 90 minutes de jazz manouche. A la manière de Django Reinhardt jusque dans son lookRomain Wuillemin a enchaîné morceaux rapides mais aussi l’une des rares valses du répertoire ou une ballade. Impossible de clore un concert consacré à Django Reinhardt sans le célébrissime “Nuages”. Vœu comblé.
A peine, les spectateurs avaient-ils repris leur souffle qu’ils trouvaient sur scène une importante formation de dix musiciens pour un concert-hommage à Duke Ellington. Un mélange de compositions du maître par un big band qui a ravi l’auditoire, qui attend de pied ferme la seizième édition.
De nos correspondants Sabine Laurent et Philippe Pierson