Pas de ventes notables chez les armuriers
Si le tir sportif draine quelques nouveaux pratiquants, la vente d’armes ne connaît pas de regain d’intérêt. La rédaction du JHM a posé la question à deux armuriers haut-marnais. Ceux-ci ne constatent pas de ventes liées à la guerre en Ukraine ni de hausse des ventes d’armes en général. « Nous n’avons pas du tout senti de différence depuis le début du conflit », confirmait-on à l’armurerie Chasse Tir 52, à Saint-Dizier.
A Blessonville, l’armurier Franck Turpin n’observe pas plus de ventes liées au conflit en Ukraine. « Pendant la guerre en Irak, ça avait été le cas : les gens achetaient des armes. Là, il n’y a pas d’effets. Il faut dire aussi qu’il y a 30 ans, c’était plus simple d’acheter des rames. Maintenant, c’est compliqué, elles sont vraiment réservées aux chasseurs. »