Les collégiens chaumontais en hommage aux fusillés
Ce vendredi 18 mars, lors de la cérémonie d’hommage aux fusillés de la Vendue, les élèves du collège Oudinot, de Chaumont, se sont beaucoup impliqués, participant activement à ce grand moment aux côtés des autorités civiles, militaires et associatives. Explications.
Peu de personnes le savent mais il existe une plaque à la Vendue, rendant hommage aux fusillés durant la Seconde Guerre mondiale. Ce lieu était utilisé à ces fins et 25 personnes y ont perdu la vie entre 1941 et 1944. Ils sont morts en héros pour la France. Ce vendredi 18 mars, à l’occasion de la Commémoration des fusillés de la Vendue, date à laquelle, il y a 78 ans, onze d’entre eux ont perdu la vie, une cérémonie s’est tenue.
Les 3e du collège Oudinot étaient présent pour ce moment fort en émotion. En effet, depuis que l’établissement a reçu le drapeau de l’association Rhin et Danube le mois dernier, ils se sont engagés à être présent à chaque cérémonie en ce lieu. Ce sont désormais les élèves, à tour de rôle, qui seront porte drapeau, aux côtés des autres associations patriotiques. Et ils ont participé activement à ce moment. Hugo, le premier, en faisant lecture de toutes les personnes fusillées à cet endroit. Puis, tous les élèves, ainsi que les autres personnes présentes, en reprenant en chœur les mots « mort pour la France » entre chaque énoncé de nom.
Cérémonie : la Marseillaise en chœur
Tyméo, Mathis, Florian et Siwar ont participé aux dépôts de gerbes avec les autorités civiles : Éric Breton, descendant de fusillé, Patrick Viard, maire délégué de Brottes, Paul Fournié, premier adjoint de la Ville et Philippe Manet, directeur de cabinet de la préfecture de Haute-Marne. Toute l’assemblée, élèves compris, ont ensuite entonné la Marseillaise. Les collégiens ont répété ce moment avec leur professeur de musique, Didier Tulinski qui les a d’ailleurs guidés lors de la cérémonie.
Enfin, pour clore ce moment, Ylenia et Lounia ont chanté les deux premières strophes du Chant des partisans. Un texte et une mélodie qu’elles connaissaient déjà mais qu’elles ont visiblement eu plaisir à entonner.
Laura Spaeter
l.spaeter@jhm.fr