Le port du masque devient libre : soulagement à la supérette
« J’étais derrière la caisse, il attendait dans la file ». L’adjointe du magasin Léa prie ce client de bien vouloir mettre un masque, elle en a s’il a oublié le sien. Le trentenaire lui répond non, sur un ton sans appel. Léa insiste. L’homme invoque alors pêle-mêle son manque d’argent, l’inutilité de la disposition, bref, merci de ne pas tenter de l’irriter davantage. Face à son obstination, la gérante du magasin Guylène arrête qu’il sera interdit d’y mettre les pieds, tant qu’il ne portera pas de masque. Rageur, il finira par lâcher quelques mots fleuris à son adresse sur le seuil de la porte. A Léa, il promettra une bonne dérouillée. Si ce moment a été le pire de tous, des prises de bec avec la clientèle, Guylène et Léa en ont assez pour se sentir « soulagées » que l’obligation de port du masque soit levée dans les commerces. Faire la police et être tenues pour responsables de la réglementation, elles en avaient assez.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr
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