A Chaumont, Palestra est une vraie salle de concert !

Spectacle. Les enseignements autour du premier concert à Palestra étaient très attendus d’un point de vue technique, accueil et organisation. Les retours sont extrêmement positifs en termes d’ambiance, de fluidité et de professionnalisme.

L’Agglomération de Chaumont et principalement son président Stéphane Martinelli attendait beaucoup du concert inaugural à Palestra qui s’est déroulé ce 10 mars. Il faisait allusion à son impact sur les producteurs et les tourneurs. Dans ce petit monde, la réputation d’une nouvelle salle se fait et se défait très vite. Ceux du spectacle de Kendji Girac (ici en photos) sont repartis enchantés et, vraisemblablement, le bouche-à-oreille sera positif.

Ce premier concert faisait office de test grandeur nature. Il a permis de répondre à toutes les interrogations inhérentes à une nouvelle salle et de savoir, plus généralement, si une salle de sports peut être également une salle de spectacle. Les Chaumontais et, plus généralement les Haut-Marnais du centre et sud du département, l’attendaient avec impatience. Un bus d’enfants de Rolampont étaient de la partie ainsi que de nombreux Nogentais.

Très bonne note

Parmi ces derniers, un certain Johann Raclot qui travaille dans l’événementiel et qui est connu pour son intransigeance était dans le public. Or, sa note globale sur l’organisation, la salle, la technique, le son est de 8 sur 10. Il ajoute : « presque la perfection ! ». Tout le monde est d’accord pour dire que l’accueil et l’organisation étaient au top. Par exemple, la sortie, pour rentrer chez soi, n’a pas créé d’embouteillages interminables. Stéphane Martinelli précise que l’intérêt du parking au quartier Foch et des navettes de bus sera examiné et ajusté. Manifestement, parking supplémentaire et navettes sont peu nécessaires.

Esprit arène à Palestra

Dans la salle, il est heureux de voir qu’un concert d’envergure avec une scène gigantesque s’intègre parfaitement à Palestra. Les artistes peuvent s’exprimer pleinement mais, en plus, la conception du site permet un rapport public/artiste unique. Entre la fosse et les gradins sous forme d’arène, l’ambiance s’est révélée chaleureuse et proche.

Pour la technique, Johann Raclot, le professionnel, parle : « étant donné que la production doit respecter la fiche technique son et lumière, le matériel était obligatoirement de très grande qualité avec deux tours de sons suspendues et une structure de qualité. Les éléments suspendus étaient très sécurisés par des chaînes métalliques supplémentaires ; un gros point positif pour la sécurité en général du public, des artistes et des techniciens… »

Deux bémols

Malgré tout, il relève deux points négatifs : l’absence de pendrillons de scènes pour cacher les sièges blancs condamnés sur les côtés et l’acoustique avec le plafond en métal qui fait caisse de résonance. Sur ce dernier sujet, les avis sont partagés mais le problème peut se régler rapidement en mettant des panneaux acoustiques au plafond entre toutes les structures métalliques.

Au bout du compte, Stéphane Martinelli retiendra de cette soirée son déroulement, la qualité du show, la technique et la fluidité des entrées et sorties grâce à l’expertise du CVB. Côté public, un autre concert est d’ores et déjà réclamé…

Frédéric Thévenin

f.thevenin@jhm.fr