“Sauvons, soignons et protégeons la nature”
Mercredi 23 février, les conteuses, Elisabeth, Josette et Josiane étaient déçues de ne pas retrouver les enfants, habituellement à l’écoute des contes.
Seul le fils de Carole Moro, Sacha, venu avec sa maman, éducatrice, qui avait accompagné six résidants du Foyer de vie, représentait le jeune public. L’information à l’école était-elle mal passée ?
Il ne s’agissait pas pour autant de se résigner, les résidants fidèles de cette rencontre, ont montré un grand intérêt et beaucoup de connaissances quant au sujet abordé “Sauvons, soignons et protégeons la nature”.
Au cours d’un échange avec Elisabeth, il a été abordé le problème de la surconsommation.
Si l’on surproduit, cela entraîne une prise dans la terre (minerais, énergie, bois, sable…) que l’on détruit. La production de vêtements que l’on ne porte plus, les fruits et légumes qui doivent être calibrés entraînent une émission de gaz à effets de serre. Les appareils ménagers ne sont plus réparés mais remplacés.
Que pourrait-on faire pour améliorer les choses ? Les bouteilles plastique font que l’eau consommée coûte bien plus cher que l’eau du robinet. Trop de papier, donc des arbres sont victimes de cet excès de publicité déposée dans les boîtes aux lettres. Les sacs vendus sont réutilisables, la vaisselle jetable est remplacée par de la vaisselle lavable. Les résidants suggèrent que l’on fabrique notre compost, qu’on loue du matériel plutôt que de l’acheter et que l’on utilise des piles rechargeables.
A l’issue de ces questions-réponses et suggestions de la part d’un public très motivé, deux contes étaient narrés. “Le grand ménage”, histoire d’un blaireau tellement maniaque qu’il en est arrivé à supprimer les arbres et toute forme de végétation pour ne plus ramasser de feuilles mortes à l’automne. Ce livre explique parfaitement le problème de la déforestation.
Le deuxième conte : “Un confetti de paradis”, relatait la présence d’une petite île où vivaient en harmonie plusieurs animaux. Mais tous avaient leurs exigences, contraires à l’écologie, des expérimentations qui les conduisirent à un ciel gris, des maladies, un paradis devenu bien moche. Il a fallu une prise de conscience, moins d’exigence pour que l’île redevienne un paradis, la nature s’est refaite. Moralité : si l’on fait attention, la planète sera capable de se reconstruire. Les contes étaient suivis d’une animation au cours de laquelle une quantité d’objets destinés à la poubelle, étaient réutilisés et décorés par les personnes pour leur redonner vie.
Par exemple, les résidants ont utilisé une bouteille plastique qui est devenue un porte-crayons représentant un lapin.
L’après-midi s’est terminée par un goûter, offert comme d’habitude par la commune et servi par Ginette et Eliane.