Attrayantes portes ouvertes à Alméa 52 et au BTP CFA
Ce samedi 26 février, Alméa 52 et le BTP CFA, situés rue Albert Camus, ont fait leurs premières portes ouvertes de l’année 2022. Dès l’ouverture, des familles sont venues se renseigner sur les formations proposées.
Depuis la crise sanitaire, les journées portes ouvertes étaient très rares ou sous forme numérique. Mais ce samedi 26 février Alméa 52 et le centre de BTP CFA, ont pu a nouveau accueillir des familles et des personnes voulant mieux connaître ces deux structures.
« Nous avons mis en place un parcours afin que les visiteurs puissent voir toutes les formations que nous proposons », détaille la directrice d’Alméa 52 Maxime Bordier. « Nous avons une forte augmentation du nombre d’inscriptions pour l’année 2021/2022. 12% d’apprentis de plus par rapport à l’année dernière. »
Elle poursuit en précisant que les métiers de bouche sont de belles sections qui reçoivent beaucoup de demandes. Cependant, « pour les services en restauration, c’est plus compliqué. Nous avons une forte demande de la part des entreprises, mais peu de postulants pour ces formations. Pourtant, ce sont de beaux métiers. »
Céline Piarry, formatrice référente à l’Ecole de 2e chance (E2C), était présente également pour s’entretenir avec les visiteurs. « C’est une vraie force d’avoir Alméa 52 à côté. Nous avons un accompagnement approfondi et important entre nos deux structures. Nous pouvons accueillir les personnes très rapidement, ce qui est très rassurant pour ces dernières, car, parfois, elles ont besoin de reprendre un rythme de travail qu’elles n’avaient plus. »
De plus, si une personne n’a pas pu se déplacer à cet événement, il est possible dès mercredi prochain, soit le 2 mars, de prendre rendez-vous afin de visiter les lieux. « Sinon, toutes nos informations sont sur notre site internet. Il est mis à jour très régulièrement » conclut la directrice Maxime Bordier.
Casser les stéréotypes garçon/fille dans les formations
Au BTP CFA, les visiteurs étaient principalement des familles. Après un premier entretien lors de leur arrivé, elles ont ensuite été accompagnées dans les ateliers spécifiques à leur demande.
Comme ce fut le cas pour Typhaine, venue avec son père et sa sœur. Âgée de 16 ans, elle souhaite travailler dans la peinture. « J’en fais déjà à la maison avec mon père. Je pose de la fibre de verre, je fais du ponçage d’enduit etc… Mais, après cette visite, je vais m’inscrire, c’est sûr. » « On commence à avoir une remontée des effectifs, c’est bien. Et puis on casse les stéréotypes, car des adolescentes viennent de plus en plus », explique Claude Morbois, professeur de peinture, dessin et décor dans l’établissement. Il a montré le travail de ses élèves à sa future apprentie.
« Nos principales cibles, ce sont les scolaires et les parents. C’est indéniable », souligne Hervé Cappellacci, directeur du BTP CFA. « Avec la situation actuelle de pandémie, tous les métiers sont en tension. Il y a de la demande partout. » Ce dernier rappelle que l’apprentissage est ouvert de 16 à 30 ans. « Nous pouvons aussi en avoir en situation de reconversion. Chacun s’inscrit quand il peut et surtout quand il veut. Nous sommes ouverts toute l’année, pas comme le scolaire. »
Tous les visiteurs de ce centre sont repartis avec un sac contenant une plaquette de présentation des formations et des goodies de style crayon de chantier, stylo et, plus original, un yoyo. « Ça permet de se détendre », plaisante une dame chargée d’accueillir les visiteurs.
Caroline M.Dermy