Passeport du civisme : la fraternité s’écrit à Aubrac
Dans le cadre du Passeport du civisme mis en place pour tous les élèves de CM2, ceux de Lucie-Aubrac travaillaient hier autour de la fraternité, de la solidarité et de l’égalité homme-femme.
Citoyenneté, fraternité, respect, solidarité, égalité… Sur le tableau noir de la classe de CM1-CM2 de Justine Tremon, à l’école Lucie-Aubrac, les grandes valeurs de la République s’égrènent une à une. Après l’école La Fontaine, en décembre, mardi 22 février, Leïla Aba, coordinatrice de la Ligue de l’Enseignement, a mené un travail avec les élèves dans le cadre du Passeport du civisme. A partir de la photo d’un sans-abri auquel deux bénévoles d’une association apportent à manger dans un hall de gare, les élèves ont pu faire part de leur ressenti face à cette situation.
« La solidarité, c’est de toujours penser “Nous” »
Une scène idéale pour aborder le thème de la solidarité et du vivre ensemble. « La solidarité, c’est de toujours penser “Nous”, pas de penser “Je”», leur a expliqué Leïla Aba. « Quand on vit toute la journée ensemble, c’est important d’être solidaire. On est tous différents, mais il faut apprendre à vivre ensemble. » Une belle leçon qui s’inscrit pleinement dans les missions du Passeport du civisme, mis en place pour tous les élèves de CM2. « S’il y a bien un passeport qu’il faut avoir dans la vie, c’est le Passeport du civisme ! », a-t-elle insisté.
“Jouons la carte de la fraternité”
En fin de cette séance, baptisée “Jouons la carte de la fraternité”, les élèves ont écrit quelques mots sur une carte. « Ces cartes seront dispatchées dans toutes les écoles, afin de faire passer le message de fraternité à tous les élèves, qui pourront leur répondre », explique Leïla Aba. « Ces sujets permettent de limiter les conflits et les situations de harcèlement. »
Après cette intervention, la classe de Justine Tremon devait se rendre à la médiathèque. En bus. L’occasion de poursuivre le travail sur les règles de vivre ensemble. « Si une personne âgée ou en situation de handicap monte dans le bus, on lui laisse sa place. On est calme et on ne se bouscule pas », liste l’enseignante. C’est aussi ça le civisme…
P.-J. P.
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