A Biesles, on tourne aussi “À toute vapeur”
Ce lundi 14 février, une douzaine d’Amis de Buxières s’étaient donné rendez-vous à l’atelier de Clément Vuilly à Biesles.
Parce qu’en 1785, Claude François Dorothée, marquis de Jouffroy d’Abbans, le héros de leur film, avait pu trouver, outre l’apport financier de l’abbaye de Baumes-les-Dames et l’aide toute dévouée de Pourchot, humble forgeron, il finalisa la construction de son bateau Le Pyroscaphe. Ce dernier avait besoin d’un moteur à vapeur approprié à la navigation maritime. Et l’inventeur devait faire reconnaître la véracité de ses calculs.
Quant aux Amis, il leurs fallait montrer, par cette séquence filmée, comment Pourchot, bien entouré, allait permettre de prouver les affirmations de son maître. Alors, chacun se mit en place et, d’arrache-pied, à l’ouvrage. Il faut dire que l’excellente ambiance autour de la forge et de l’enclume renforcée par les projecteurs et une savante mise en scène réjouissaient le caméraman. La prestation de trois bonnes sœurs venues vérifier du bon usage de leur argent renforça l’ardeur des travailleurs.
Cette scène marque un tournant dans l’aventure extraordinaire des Amis de Buxières en révélant une fois de plus la force d’un travail d’équipe et la révélation des richesses humaines de notre territoire.