Quand les prix sont revus à la baisse
Maire de Montheries et présidente du Syndicat de la forêt de l’ognon, Martine Henrissat met au jour un souci rencontré dans les cinq villages couverts par son syndicat.
« De nombreux adjudicataires résilient les baux de chasse. C’est un vrai problème pour les communes. Avec les coûts des dégâts de gibier à payer à la Fédération des chasseurs, cela n’est plus possible pour eux : chasser revient trop cher. Ils nous demandent de baisser les tarifs des baux », détaille le maire de Montherie.
Egalement membres du Syndicat, les communes d’Autreville, Lavilleneuve-au-Roi, Vaudrémont et Maranville sont concernées. « Nous n’avons plus d’actionnaire pour ce massif. Il n’y a plus de gibier. Les dégâts sont faits de l’autre côté, plutôt sur Cirfontaines, Pont-la-Ville… Mais avec le fonctionnement par zones de la Fédération des chasseurs, ils payent aussi et cela fait un surcoût pour les chasseurs », reprend l’élue. Selon cette dernière, les communes « font un effort en baissant leurs tarifs de 30 % ». C’est le cas à Montheries, Vaudrémont ou Braux-le-Châtel.
Les élus du Syndicat du massif de l’ognon ont prévu de se retrouver pour échanger sur le sujet le 24 février.