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Un gendarme de Chaumont retraité réagit aux problèmes de stationnement

Un lecteur réagit à notre article sur le stationnement 
aux abords de l’école de gendarmerie et de l’école Herriot.

Courrier des lecteurs. Le colonel François Paris, officier retraité de la gendarmerie, a tenu à réagir concernant l’article intitulé « Quand le stationnement fait rage », paru dimanche 13 février. Il prend ainsi la défense des élèves de l’école de gendarmerie, accusés par les riverains d’utiliser trop de place de stationnement.

« Officier retraité de la gendarmerie, ayant servi à plusieurs reprises comme cadre à l’école de sous-officiers, je connais le problème de mise en cause des élèves gendarmes et moi aussi, je suis en RAGE. A la lecture de l’article, il semblerait que les maux des riverains soient en grande partie liés au stationnement des voitures des intéressés ainsi qu’aux personnels de l’hôpital et de l’école Herriot.

Sans aucun esprit de polémique, je réfute l’argument des plaques d’immatriculation, car, sachez que même les habitants du quartier peuvent avoir un véhicule immatriculé en 21 ou tout autre département. Le 52 n’est plus une référence d’appartenance pour la carte grise. Nos jeunes élèves sont des gens encadrés et disciplinés (beaucoup plus que bien des Chaumontais) et garent leurs véhicules où la hiérarchie leur dit (parking interne de Buxereuilles entre autres). Bien évidemment, ils ne sont pas parfaits et il peut y avoir des dérives. Mais expliquez-moi pourquoi un jeune qui serait fils ou petit-fils d’un habitant du quartier aurait le droit de garer son véhicule, sauf s’il est élève-gendarme. Ces derniers, de plus, sont usagers comme nous tous et, au sacre-saint principe de « Liberté » tant évoqué actuellement, peuvent se garer où il y a une place, dès l’instant qu’elle est sur la voie publique, en respect du stationnement.

La municipalité, par ailleurs, ne peut pas tout régler. En centre-ville, c’est bien connu : « On ne peut pas se garer » (voitures ventouses des commerçants, etc.) Alors, de grâce, marchons un peu et soyons tolérants, et tout ira bien.

Ou alors, j’ai trouvé une solution : déplaçons l’école de gendarmerie dans une autre ville, l’hôpital et l’école Herriot également. Mais là j’attends les réactions ?

Les habitants de l’Avenue du 109e RI et du Fort Lambert auront plein de place pour stationner puisque l’attractivité de la ville de Chaumont en prendrait un sacré coup.

Il y a quelques années, j’ai connu un problème de riverains de Chaumont-le-Bois qui étaient mécontents du fait que les élèves gendarmes chantaient en se déplaçant dans l’école. “Asséchez les mares des campagnes et les grenouilles ne feront plus de bruit”. »

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