Elodie Poux et le syndrome du Playmobil
LOISIRS. Cinq-cents personnes étaient présentes vendredi 11 février, à 20 h 30, aux Fuseaux, pour suivre les délires de cette humoriste.
Avec un patronyme de ce type, Elodie Poux ne pouvait que commencer sa carrière en école maternelle. Après avoir travaillé au milieu de jeunes enfants pendant plus de dix ans, elle s’adresse maintenant aux adultes ayant le syndrome du Playmobil. Petite définition de ce syndrome : continuer à voir le merveilleux et le positif dans toute chose.
La salle des Fuseaux était remplie de ces adultes-là si l’on en croit les rires qui ont rythmé le spectacle ! Avec son humour décapant, ses mimiques hilarantes et son énergie dévastatrice, elle tourne en dérision toutes les failles de l’être humain. Elle réussit à nous faire rire, même sur des sujets délicats tels que les prénoms, les malentendants, les gros, les roux, les chauves… Le décalage entre les réparties parfois cruelles et son personnage candide va tout droit à notre âme d’enfant malicieuse et l’on se surprend soi-même à rire de bon cœur.
Retour à l’enfance
En un peu plus d’une heure et c’est trop court pour nous, elle dresse des portraits férocement drôles des enfants et de leurs parents alors forcément, à un moment ou un autre, on se reconnaît. Et l’on s’esclaffe.
À ceux qui marchent encore sur les bandes blanches des passages piétons mais aussi, et surtout, à ceux qui ne l’ont pas fait depuis longtemps, un conseil : courez voir et écouter Elodie Poux. Elle vous fera redécouvrir l’enfant qui sommeille en vous.
De notre correspondante Pascale Rigaut