Des Bragards rejoignent le convoi
Le “convoi de la liberté” venant de l’Est, est passé à Saint-Dizier peu avant 16 h, vendredi. Plusieurs Bragards ont notamment rejoint le cortège qui devait arriver dans la capitale durant la soirée, tandis que d’autres sont venus saluer l’initiative citoyenne.
Parti le matin de Strasbourg, Mulhouse et Metz en direction de Nancy pour la pause du midi, le convoi des libertés a ensuite emprunté la nationale 4, passant par Saint-Dizier.
C’est à la station-service Shell que les participants se sont donné rendez-vous en début d’après-midi. Un long moment de rencontre, avant le passage de milliers de véhicules.
Convoi exceptionnel
Laurence, Bragarde de 60 ans, munie du gilet jaune, d’une perruque et d’un drapeau tricolore, ne suivra pas le convoi.
Toutefois, elle est venue montrer son soutien : « Ça fait chaud au cœur de revoir cet engouement, ça rappelle le 17 novembre 2018 », date de son premier rond-point. Cette dernière espère que l’action portera ses fruits : « Il faut que le gouvernement comprenne qu’on n’en peut plus ». Comme elle, ils sont nombreux à être venus saluer les “convoyeurs” sur le bord de la route.
En revanche, Véronique rejoint le convoi. Pour elle, les raisons de cette mobilisation citoyenne sont multiples : « Il y a bien sûr le retrait du pass vaccinal. Mais il y a aussi le pouvoir d’achat ; le gaz et l’électricité, le panier de la ménagère… Ce n’est pas avec la prime de 100 € que ça va s’améliorer. Les gens veulent pouvoir vivre de leur salaire, pas uniquement survivre et payer les facture. »
Outre Véronique, on croise également Gilles, Meusien, qui rejoint le mouvement à bord de son camping-car. Et bien d’autres encore.
Le convoi prend la route de Châlons-en-Champagne, avant de faire une halte à Reims et de rejoindre la capitale d’ici la fin de soirée. La durée de leur périple demeure inconnue. Tout va dépendre « de la réponse de notre cher gouvernement », conclut Véronique.
Louis Vanthournout