Saint-Dizier. Un budget pour « rester dans un esprit de conquête »
CONSEIL MUNICIPAL. Lundi 7 février, le conseil municipal de Saint-Dizier était réuni pour voter le budget primitif de l’année 2022. Fonctionnement, investissement, annexes, rien n’a été oublié. Une délibération propice aux nombreux échanges.
Pour la première séance de l’année, lundi 7 février, il aura fallu un peu plus d’une heure et vingt minutes pour venir à bout d’une décision toujours très importante pour une collectivité : le vote du budget primitif. En l’occurrence, celui de l’année 2022, est intervenu environ un mois et demi après le débat d’orientation budgétaire (voir l’édition du 21/12/2021).
Descriptif complet
L’adjoint aux finances, Franck Raimbault, s’est lancé dans un descriptif très complet ; budget de fonctionnement, budget d’investissement, budgets annexes (nous y reviendrons prochainement)… Rien n’a été oublié.
« On doit rester dans un vrai esprit de conquête. Et notre budget il est à cette image », a qualifié, le maire Quentin Brière. Le budget de fonctionnement s’élève à environ 34 millions d’€, avec notamment 1,3 millions d’€ pour le CCAS, et 900 000 € pour les associations. Le budget d’investissement est lui, d’environ 20,7 millions d’€. Un montant similaire à l’année 2021 (autour de 21 millions d’€), dont le taux de réalisation est « plutôt bon, avec un report d’un million d’€ seulement », commente Franck Raimbault.
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L’adjoint aux finances a détaillé les investissements prévus par thématiques ; 10,4 millions d’€ pour l’urbanisme, 2,5 pour l’environnement, 1,8 pour le sport, la vie associative et la jeunesse, 1,9 pour le patrimoine et la culture, 2 millions pour les autres postes et enfin 2,2 millions d’€ d’investissements propres aux services. Pas de changement concernant les projets annoncés à l’occasion du DOB.
Interrogations et remarques
Les élus d’opposition ont ensuite pris la parole. Pascale Krebs d’abord, a souligné l’importance de rester attentif aux dépenses de fonctionnement, notamment sur les hausses liées aux honoraires (+ 270 000 €), ou au chauffage urbain (+ 37 000 €). L’élue a également déploré l’absence « de politique en faveur des circuits courts », ainsi qu’une non-exploitation du FSE (Fonds social européen). Sur les investissements, elle aurait voulu voir apparaître « un vrai campus », ou encore « le rachat de cellules commerciales vides avec exonération des loyers ».
Après avoir pointé du doigt le montant du marché couvert, « un appel d’offres à 2,7 millions d’€, on dépasse allégrement les 5 millions aujourd’hui », Jean-Luc Bouzon (en son nom et celui de Geneviève Donato) a fait quelques propositions. A commencer par : « mettre davantage de moyens humains et financiers » pour le CCAS. Une réflexion sur les rues piétonnes et « une étude sur la gratuité des transports urbains ». Ou encore, pour les associations, « rattraper sur deux ans les 14 % de baisse de subventions ; de 1 040 364 € en 2017 à 900 000 € en 2021 ». Des chiffres que Quentin Brière a tenu à préciser, rappelant que « les 400 000 € du centre socioculturel sont passés en fonctionnement. C’est comme si nous étions à + 200 000 € ».
Laurent Daval a de son côté observé que « certaines rues sont en très mauvais point », et interrogé sur les 7,7 millions d’€ sur cinq ans, pour l’amélioration de l’habitat. Franck Raimbault a précisé que le montant alloué par la Ville était de « 400 000 € chaque année ».
Le budget 2022 a été adopté à la majorité. Tous les élus d’opposition se sont abstenus.
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L’adjoint aux finances, Franck Raimbault, a fait un descriptif très complet des budgets de fonctionnement et d’investissement pour l’année 2022.
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