Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Gros plan sur la relance rurale

Région. La Région Grand Est s’est réunie vendredi 4 février en commission permanente. Gros plans sur quelques décisions.

Lors de sa commission permanente du 4 février, la Région Grand Est a pris un certain nombre d’engagements. Elle est revenue notamment sur son plan baptisé « Relance rurale » qui permet de soutenir des travaux initiés par des communes de moins de 500 habitants. En vigueur depuis 2021, Relance rurale s’adresse aux 3 314 localités de moins de 500 habitants — 63 % des communes du Grand Est.

Elle offre un coup de pouce à l’ensemble des sociétés du BTP dans les secteurs les plus ruraux pour améliorer le cadre de vie. Ce dispositif, simple à actionner, permet à la Région de cofinancer les travaux d’amélioration du bâti communal ouvert au public (aménagements intérieurs, abords extérieurs — hors VRD) réalisés par des entreprises. Le soutien se fait à hauteur de 50 % avec un plafond à 20 000 euros.

Dispositif prolongé d’un an

La date limite de demande de versement des aides est prolongée jusqu’au 31 janvier 2023, de quoi laisser aux petits établissements artisanaux mobilisés le temps de finaliser les chantiers durant l’année 2022. « À ce jour, ce sont 1 219 projets et communes soutenus pour 14,7 millions d’euros de travaux accomplis », explique la Région Grand Est.

Lors de la commission permanente du 4 février, un peu plus d’un million d’€ ont été attribués à 76 projets.

Une aide à la restauration des façades à Joinville

Quelques dossiers sont Haut-Marnais. Citons quelques exemples : la rénovation de l’ancien presbytère à Lachapelle- en-Blaisy en vue d’y créer un logement ; la création d’une aire de jeux à Saint-Blin ; la requalification des terrains omnisports à Champsevraine ; une aide à la réhabilitation des façades du bâtiment communal à Clinchamp ou encore des travaux dans un logement communal à Montheries.

Quelles sont les autres aides de la Région votées vendredi et qui impactent la Haute-Marne ? Citons une aide lissée sur cinq ans à la restauration des façades privées à Joinville, soit 500 000 € qui seront attribués dans le cadre d’une convention signée entre la Région et la Ville de Joinville. A noter deux autres dossiers passés en commission permanente vendredi : une aide (9750 €) à 3 C à Bourbonne-les-Bains pour l’acquisition d’une machine de découpe ou encore une aide de 23 000 € à Entrin 52 pour l’acquisition de matériels.

C. C.

Et on reparle de santé

Pour tenter de pallier la pénurie de professionnels de santé, la Région investit pour les formations sanitaires et sociales. « L’une des conditions majeures est d’avoir des élèves bien formés pour une prise en main des besoins des territoires à la hauteur des réalités. Le financement du fonctionnement des instituts de formations sanitaires et sociales du Grand Est pour l’année 2022 constitue un levier capital », indique la Région. Pour cela, elle a voté une subvention globale de près de 89,9 millions d’euros. Le Grand Est compte parallèlement sur ses cinq établissements d’enseignement aux métiers du social et ses 48 instituts spécialisés en formations sanitaires.

Une aide aux internes

La Région propose aussi une aide incitative à l’exercice en zones fragilisées. Pourront en bénéficier les internes en médecine générale qui réalisent leur stage pratique obligatoire chez un professionnel situé dans une zone déficitaire sur le plan démographique. Cette aide, d’un montant forfaitaire de 800 à 3 000 euros, est calculée en fonction de la distance parcourue. La commission permanente a permis aux élus régionaux de soutenir 46 internes en médecine générale pour un montant total de plus de 66 200 euros.

Demain, des TER en conduite autonome ?

Ça ne va pas concerner la Haute-Marne mais le sillon lorrain, là où le trafic ferroviaire en direction du Luxembourg est d’une très grande densité. L’idée est d’augmenter la fréquence de circulation aux heures de pointe sur cet axe et proposer aux utilisateurs une offre comparable à celle d’un RE. R Face à l’augmentation du nombre de circulations sur les infrastructures ferroviaires (+ 10 % par an), la Région recherche des solutions technologiques afin d’accroître le débit des trains et la capacité d’emport. Aussi, elle participe à hauteur de 400 000 euros à l’étude d’avant-projet menée par la SNCF. Le montant global d’1,6 million d’euros prévoit le déploiement du système de conduite ATO — Automatic train operation.

Ce projet permettrait la mise en œuvre d’une automatisation de conduite sur certaines phases, tels l’accélération ou le freinage. L’objectif est de générer une capacité supplémentaire de circulation et de réduire l’espacement entre les trains. L’automatisation serait implantée à bord des 41 rames déjà équipées du système. Cette installation se ferait à l’occasion du programme de rénovation lourde à mi- vie prévu sur la période 2023-2029.

Sur le même sujet...

Saint-Dizier
Contrat de Ville au Vert-Bois : c’est reparti pour sept ans
Région Grand Est

POLITIQUE. Les élus de l’Agglomération Grand Saint-Dizier, Der et Vallées ont approuvé lors de leur dernière séance plénière, le Contrat de Ville « Engagement quartiers 2030 », ou la poursuite de l’accompagnement(...)

Vignory
Grand Est : à l’écoute des attentes culturelles en ruralité
Culture Région Grand Est

Politique. Mardi 16 avril, la Région Grand Est était en visite dans la commune de Vignory, pour une journée intitulée “Les Rencontres culture et ruralité”, organisée par la Région. Dès(...)

Langres
“Compétence eau” : un transfert pas si tranquille
Culture Région Grand Est

Lors du conseil communautaire du Grand Langres du 11 avril, une vingtaine de conseillers communautaires ont proposé une motion contre le transfert de la compétence eau et assainissement. jhm quotidien,(...)