Jean Chaudron
Avec la disparition de Jean Chaudron, c’est une page de l’histoire du village qui se tourne.
Ses obsèques ont été célébrées ce vendredi 4 février, en l’église de Rolampont. Né à Nogent-en-Bassigny, le 30 mars 1936, cette figure rolampontaise y a passé son enfance avec ses deux frères et sa sœur. A 14 ans, il a appris le métier de coutelier dans l’atelier de son papa. Jean a ensuite travaillé à l’entreprise Duvoisin.
En 1955, il a épousé Nicolle, Rolampontaise. Six enfants sont nés dans leur foyer, Stéphanie, la benjamine, est partie beaucoup trop tôt. La famille s’est agrandie de neuf petits-enfants et six arrière-petits-enfants. En 1964, ils ont emménagé dans le pavillon que le couple a fait construire à Rolampont.
Sa passion pour le football a changé sa vie. Bon joueur au poste de milieu défensif, il a été embauché par les Forges de Belles Ondes pour jouer dans l’équipe de foot corpo de l’entreprise dans les années 1960.
Il occupait le poste de chef d’équipe aux réglages des machines. Il trouvait aussi le temps dans cette période de vendre des contrats d’assurances pour la compagnie LLoyd’s et faisait aussi le commerce de vins pour une société du secteur.
Quand ses affaires dans les assurances ont bien fonctionné, Jean a ouvert son cabinet dans sa maison. Devenu agent d’assurances à plein temps, il a quitté FBO. Il a stoppé cette activité professionnelle en 1985 pour revenir à ses premières amours en tant que délégué commercial dans le domaine de l’outillage.
Par ailleurs, il était très impliqué dans la vie associative de la commune. Au CAR football, il a été joueur, dirigeant, président pendant presque huit ans, il se consacrait à fond au ballon rond.
Il a aussi été président des parents d’élèves, c’était la belle époque, en 1960-1970, des kermesses près de la gare, des bals, qui amenaient la foule. Après sa retraite, il a intégré le club des Optimistes. Vice-président, il était devenu un pilier de l’association. Il travaillait le bois, bon nombre de Rolampontais ont installé dans leur jardin les fameux moulins à vent qu’il fabriquait.
Soigné depuis 2015, Jean ne laissait rien paraître de sa maladie. Les traitements médicaux l’avaient affaibli et la Covid, qu’il a contracté en décembre l’a emporté le 29 janvier.
A toute sa famille, nous présentons nos condoléances.