Le déclic pour la photo
Au plus profond des bois ou dans l’ambiance surchauffée du Palestra … Emmanuel Vannicelli vibre tout à sa passion : la photo.
Ecole primaire à Illoud, collège à Bourmont, Lycée Blaise Pascal, BTS productique des alliages moulés à Nancy… En 1990, Emmanuel Vannicelli intègre Ferry-Capitain à Joinville avant de se réorienter dans le médico-social en 2002 : « J’avais envie d’autre chose, j’ai changé d’univers. J’ai pris conscience que je préférais les relations humaines au travail de la matière. »
Diplôme en poche, l’éducateur technique spécialisé prend ses fonctions en juillet 2002 à l’ESAT du Bois l’Abbesse à Saint-Dizier puis rejoint l’ESAT de Langres en janvier 2008. En 2012, il joint l’utile et l’agréable et accompagne, de par le monde, des personnes en situation de handicap par le biais d’agences de voyage spécialisées.
Le volley par hasard
Illoud, Bourmont, St Urbain, Voillecomte… Le footballeur se fait arbitre puis s’essaye à l’ULM : « J’ai fait le plein de sensations lors d’un baptême en 97. L’année suivante, je passe mon Brevet de pilote au club Les ailes du Der à Sommevoire et depuis, je quitte le plancher des vaches quand j’en ai l’occasion ».
En 2017, le CVB 52 HM est sacré Champion de France… Poussé par la curiosité, Emmanuel s’invite au gymnase Lemouton pour un match de coupe d’Europe : « Je ne connaissais rien au volley, je ne savais pas compter les points mais j’en ai pris plein la vue dans une ambiance indescriptible… J’ai rejoint le club des supporters des Fanatics et depuis, je n’ai quasiment plus manqué un match. »
De Cannes à Tourcoing, de Jean Masson au Palestra… Le supporter inconditionnel cale ses congés sur le calendrier du CVB, s’installe dans les tribunes et photographie à tout va : « Je prends des photos à l’échauffement. Pendant le match, c’est impossible … Je suis trop dans le jeu. J’ai noué des relations amicales avec le libéro argentin de l’équipe, Franco Massimino ».
Sur la trace des cerfs
Discrétion, patience, persévérance…. Depuis 2017, Emmanuel saisit chaque opportunité de s’immerger dans la nature avec son matériel photo : « De septembre à novembre, je pars sur la piste des cerfs. Quand je croise le regard de l’animal dans le viseur, je ressens des émotions d’une intensité hors norme. Je considère une photo réussie lorsque je n’ai pas dérangé l’animal, lorsque je quitte les lieux avant lui ».
Je considère une photo réussie lorsque je n’ai pas dérangé l’animal
Emmanuel Vannicelli
Aujourd’hui, le photographe langrois a troqué le matériel de ses débuts pour un Canon EOS 200d avec objectifs 150-6000 Sigma Sport et 18-200 Tamron.
Renards, cervidés, rapaces, oiseaux… Entre les périodes de brame, Emmanuel croque le portrait de la faune du Plateau de Langres : « En osmose avec la nature, j’observe patiemment les animaux. Je les photographie dans leur environnement… Le bonheur ! »
De notre correspondant Serge Borne