Contrebrassens, vraiment tout contre !
MUSIQUE. La saveur des textes de Brassens mise en valeur par la douceur du chant de Pauline Dupuy s’accompagnant voluptueusement de sa contrebasse sous le regard complice de Michael Wookey, un moment de grand bonheur !
Les mercredis du conservatoire accueillaient, mercredi 26 janvier à 19 h, Pauline Dupuy pour son spectacle Contrebrassens. L’auditorium du conservatoire affichait complet.
Pauline n’avait pas achevé le premier couplet de la chanson « Un p’tit coin de parapluie » que le charme avait déjà opéré. Son interprétation si personnelle et en même temps si fidèle à l’esprit de Brassens, a permis au public de redécouvrir la poésie de ce grand auteur. Pauline Dupuy interprète de sa voix douce et mélodieuse des textes dont la femme est le sujet central : de Cupidon à Don Juan en passant par le père Noël, l’orage, Je m’suis fait tout p’tit, Les croquants, Le verger du roi Louis, 95 pour cent, L’orage, Pénélope et bien-sûr, la non-demande en mariage. Féline derrière sa contrebasse, Pauline la fait vibrer, palpiter, jusqu’à nous faire frissonner d’émotion.
Sur chacune des chansons, Michael Wookey apporte une couleur différente en l’accompagnant avec des instruments non-attendus : banjo, cloches à main, piano jouet et chaîne métallique. La conclusion de ce spectacle revient à Fabrice Kastel, directeur du conservatoire : « Du grand art ! ».
Pour ceux qui n’ont pas pu venir l’écouter au conservatoire, elle sera avec sa formation en quartet, le 5 mai, à Bord 2 Scènes à Vitry le François.
De notre correspondante Pascale Rigaut