Charlène Pernet : une photo doit raconter une histoire
Pour Charlène Pernet, la photographie n’est pas qu’un simple métier, c’est avant tout un art. C’est aussi une vocation qu’elle a depuis l’adolescence.
A l’âge où les collégiennes se demandent ce qu’elles aimeraient faire plus tard, la question ne s’est pas posée pour elle. Après sa classe de troisième au collège Diderot de Langres, direction Paris et le lycée Quinault pour préparer un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) photo, option B retouches.
Elle a enchaîné avec un autre CAP photo en un an puis deux années de bac pro dans la même spécialité et la photographe a terminé ses sept années de formations dans la capitale par un brevet des métiers d’art, option photo. Durant ses études, Charlène Pernet a fait de nombreux stages dans différents domaines techniques et artistiques : photojournalisme en accompagnement de Pierre Donnard au JHM, infographie, retouches en laboratoire, photos de salon pour le constructeur automobile Peugeot et chez le photographe langrois Philippe Chardon.
Lorsque la future portraitiste de France a terminé ses études, en 2003-2004, les techniques de l’argentique commençaient à être délaissées pour le numérique qui prenait de plus en plus d’ampleur. Vivre une révolution technologique en début de carrière professionnelle n’a pas été simple. Elle a d’ailleurs dû commencer dans la vie active en acceptant des emplois alimentaires. Elle n’a cependant pas pu mettre de côté sa passion trop longtemps et a créé son entreprise en 2012 à Chalindrey.
Alchimie particulière
Le matériel et les techniques évoluant sans cesse, de nouvelles formations ont été nécessaires pour se mettre à jour. Mais, pour la photographe, la technologie n’est pas tout, il faut une alchimie particulière pour réussir une prise de vue et capter le regard des sujets. Le travail avec des groupes tels que les familles, les écoles, les entreprises est, pour elle, essentiel. La relation établie avec deux personnes ou avec un groupe est primordiale. Immortaliser les instants remarquables de la vie nécessite l’implication des personnes photographiées.
Pour créer un souvenir impérissable, la photographe pense qu’il faut être patient et à l’écoute. Il est indispensable de créer une ambiance décontractée. Savoir mettre à l’aise devant l’objectif et expliquer clairement comment la séance va se dérouler aide à obtenir un cliché réussi. Avoir un métier qui fait rencontrer des gens qui viennent presque exclusivement pour des moments positifs est très appréciable. Les échanges sont d’autant plus enrichissants. Et vivre l’émotion de la découverte des résultats des prises de vues lorsqu’elles sont présentées en projection est très gratifiant.
Avoir de bonnes idées et proposer des choses originales est plus facile quand on se forme en permanence et que l’on échange avec ses collègues photographes.
L’importance de la lumière
Adhérer à un syndicat professionnel comme la Fédération française de la photographie et des métiers de l’image (FFPMI) permet de faire partie de groupes au niveau régional ou national avec des rencontres plusieurs fois par an. Partager des expériences artistiques, des conseils sur la technique, le style, la culture d’image, la comptabilité, les lois et les formations qui permettent de découvrir de nouvelles façons de travailler est très important pour la photographe.
Réussir une prise de vue pour un bébé nécessite une approche artistique spécifique avec des impératifs de sécurité pour la pause du nouveau-né. De même, on ne photographie pas un enfant comme un adulte. Et pour les groupes, les échanges ne sont pas les mêmes avec des adultes ou des enfants.
Le site de la photographe portraitiste.
Je visite son univers photoL’artisan photographe est labellisée et recommandée par mariage.net et fait partie de la Fédération française de la photographie et des métiers de l’image (FFPMI).
La Portraitiste de France 2017 et 2021 aime à rappeler que photo veut dire lumière et qu’il est très important d’en avoir une bonne pour réussir sa prise de vue. Dans le même registre, il est intéressant de savoir doser l’utilisation du flash qui ne résume pas à avec ou sans.