Laurent Perquin copilote de Carlos Tavares au rallye de Monte Carlo historique
Initialement, le sociétaire de l’Asa Langres devait regarder le rallye de Monte Carlo historique depuis chez lui, son pilote ayant déclaré forfait. Pour les mêmes raisons, l’équipe de Carlos Tavares l’a contacté mercredi 26 janvier pour copiloter le patron de Stellantis à bord d’une Lancia Stratos.
Il ne voulait pas y croire Laurent Perquin ce mercredi 26 janvier. «J’ai reçu un appel de la copilote de Carlos Tavares à 12 h 45 qui me proposait d’embarquer avec lui», raconte Laurent Perquin. Et depuis cet appel, cela n’a été qu’un enchaînement très rapide qui fait qu’aujourd’hui, le sociétaire de l’Asa Langres est dans le baquet de droite d’une splendide Lancia Stratos.
Initialement, Laurent Perquin devait suivre le Monte Carl’ historique depuis chez à lui à Dampierre. Il était bien inscrit avec Christian Bos avec une Citroën Cx. «Christian a rencontré des soucis de santé qui l’ont contraint à déclarer forfait», explique Laurent Perquin.
Ce devait être sa troisième participation au rallye de Monte Carl’ historique. Et cela après sa mémorable édition en 2018 où il avait eu la chance et l’opportunité de copiloter Guy Fréquelin dans une redoutable Renault 5 Alpine groupe 2 appartenant à Renault Classic.
L’appel de mercredi a bouleversé le programme de Laurent Perquin. «Il a fallu que je vois avec mon travail pour me libérer mardi et mercredi», indique-t-il.
Fort heureusement, il arrive à se dégager. Il faut dire que les raisons de motivation ne sont pas des moindres. En effet, Carlos Tavares devait copiloter Richard Mille à bord d’une Lancia Stratos. Or le pilote a lui également déclaré forfait. Aussi, Carlos Tavares qui n’en est pas à sa première édition au Monte Carl’ historique passe à gauche de la voiture et recherche donc un copilote expérimenté. Sa copilote habituelle, ne pouvant prendre le départ, pense à Laurent Perquin qui, donc, accepte. «Je suis sur un nuage», nous a-t-il confié hier jeudi 27 janvier.
Reste que Laurent Perquin part sans pratiquement aucune préparation. Alors certes, la navigation sur un Monte Carl’ historique reste assez facile.
«On va essayer de faire au mieux»
Mais il y a tout le reste, et notamment ce qui concerne la partie régularité et le road book. «J’ai commencé à dégrossir le parcours et je crois que je ferais un travail au jour le jour sur les étapes du lendemain», annonce-t-il. Habitué à travailler avec des appareils bien spécifiques, Laurent Perquin a demandé à fait installer son tripmaster. «La copilote de Carlos Tavares montait à Reims mercredi. Elle s’est arrêtée à Langres-Nord pour qu’on lui donne mon appareil, un Crisartech», raconte Laurent Perquin.
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Il a fallu faire quelques branchements dans la voiture pour connecter le Crisartech. Cet appareil a la particularité de se caler avec une sonde GPS qui permet d’avoir toujours des distances justes. Les fichiers de recalage ont été enregistrés dans l’appareil ce qui devrait faciliter la tâche du copilote.
Reste qu’un Monte Carl’ reste une aventure. Le parcours les fera passer par le fameux col de Fontbelle près de Sisteron qui a été le juge de paix lors du dernier Monte Carl’ moderne qui a vu la victoire de Sébastien Loeb. «On va essayer de faire au mieux. Normalement, il faut un mois de préparation. Ce ne sera pas le cas, mais on va s’appliquer», lance Laurent Perquin dont la renommée dans les rallyes historiques est maintenant acquise.