Biodiversité : un soutien fort de l’Europe au Grand Est
Le premier vice-président du Conseil régional, Franck Leroy, a souligné que le Grand Est était « probablement » la seule région en Europe à bénéficier d’un soutien direct de l’Union européenne pour préserver sa biodiversité.
A une semaine de la séance plénière (le 27 janvier), la majorité régionale du Grand Est a présenté ce mercredi, lors d’une conférence de presse, les grands enjeux de ce rendez-vous dédié au budget primitif 2022. Un budget qui se traduit notamment par un niveau d’investissement « record », selon le président, Jean Rottner. De l’ordre de 1,4 milliard d’euros, « c’est une augmentation de 5 % par rapport au budget précédent », a-t-il précisé. Ce niveau a été rendu possible, selon l’élu, par « la maîtrise des budgets, en période Covid », et il permettra de financer les actions s’inscrivant dans le cadre des priorités définies : « la réindustrialisation, l’augmentation des efforts pour réduire les émissions de gaz à effets de serre… »
« La transition écologique va irriguer toutes nos politiques », a confirmé l’élue bragarde Marie-Gabrielle Chevillon, vice-présidente, qui a rappelé les quatre orientations stratégiques du Contrat de plan avec l’Etat sur la période 2021-2027. La première concerne en effet le développement et la recherche sur la forêt, la biodiversité, l’agroécologie, l’eau, les énergies renouvelables…
« Absolument considérable »
Avec le projet Life Biodiv’Est, « nous sommes la seule région de France, et probablement d’Europe, à bénéficier d’un soutien direct de l’Europe pour préserver la biodiversité », a souligné un autre Champardennais, le premier vice-président Franck Leroy, qui a mentionné, parmi les partenaires du projet, le parc national de Forêts. « Quarante-deux millions d’euros sur une dizaine d’années seront consacrés à cette cause, avec des financements européens », a-t-il ajouté, alors que l’événement sera lancé officiellement en février.
Autre compétence notamment abordée : celle des transports. Et David Valence, l’élu en charge de cette commission, de faire valoir que le budget dédié aux mobilités, et notamment aux transports ferroviaires, était, en importance, le premier de France derrière l’Ile-de-France. « Plus d’un milliard d’euros, c’est + 66 % d’augmentation depuis 2019, c’est absolument considérable », a-t-il insisté. Lors de la séance du 27 janvier, il sera par exemple question du Réseau express métropolitain européen strasbourgeois. On parlera aussi de la tenue en 2022 de « la phase de pré-dialogue » quant à la ligne 14 (la ligne connue sous le nom de Nancy-Merrey), dont la Région souhaite la réouverture après appel d’offre.
L. F.