Croire en ses rêves – L’édito de Christophe Bonnefoy
Il faut toujours croire en ses rêves. Voire se laisser bercer par ses illusions. Naïvement parfois ; ça fait du bien. Mais comme on dit, les temps sont durs. Ou sont perçus comme tel. Les grèves échauffent les esprits. Et puisqu’on parle de températures qui grimpent soudainement, n’oublions pas ces tempêtes qui viennent nous confirmer que le climat devient fou. Qu’il se réchauffe inexorablement. Et l’échec de la COP 25, il y a quelques jours, n’est pas là pour nous rassurer. On court visiblement à notre perte, à la vitesse d’un champion jamaïquain de 100 m. Et on continue. De plus en plus vite. Sans jamais s’arrêter.
Alors pourquoi ne pas croire au père Noël ? Justement, notre rédaction sportive l’a rencontré. Si, si, le vrai ! Et il a un humour fou, surtout quand il parle de tennis, de cyclisme, de football… Allez, puisque ça y est, vous savez maintenant qu’il existe, creusez encore un peu le sujet. Dans notre Magazine aujourd’hui, on vous raconte, justement, comment rester un doux rêveur. Et VOUS nous racontez vos plus beaux souvenirs de Noël. Les enfants, eux, nous ont gratifiés de dessins qui donnent envie de croire en la douce innocence de l’Humanité. Vous trouverez en outre, dans ce numéro spécial, plein d’autres choses très… rafraîchissantes.
Alors certes, la période peut paraître morose. Elle peut donner le sentiment que rien ne va. Que plus rien ne tourne rond, même. Bien sûr, les trains ne sont pas à l’heure. Surtout en ce moment. Evidemment, les questions s’accumulent, sur nos futures pensions de retraite. Mais qui sait, le père Noël, oui, oui, le vrai, aura peut-être eu l’idée d’amener dans sa hotte quelques motifs de retrouver le sourire. Il fait bon rêver.