Les premiers instants qui ont suivi le drame, hier après-midi, ont pu faire penser à un coup de folie, lié simplement, si l’on peut dire, à un conflit personnel. Le début de soirée a, lui, largement contribué à confirmer ce que beaucoup ont évoqué assez vite, presque par réflexe : l’éventualité d’un acte terroriste. En toute logique, l’attaque au couteau au sein de la préfecture de police de Paris a ravivé un cauchemar. C’est l’époque qui veut ça. Depuis janvier 2015, la France vit en effet en permanence avec cette idée en tête : les attentats peuvent – encore – survenir n’importe où, n’importe quand. Sous une forme ou une autre.
De source proche du dossier, comme on dit, on sait désormais que l’homme qui a poignardé à mort quatre de ses collègues avant d’être abattu par un policier, s’était converti à l’islam il y a quelques mois. L’enquête déterminera, sans doute très vite, les motivations de celui qui n’avait jamais présenté « de difficultés comportementales » ni « le moindre signe d’alerte », selon le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Mais d’ores et déjà, c’est le lieu même de cette tuerie qui marque les esprits. On pouvait imaginer cet endroit – qui regroupe les grandes directions de la police parisienne – protégé de tels passages à l’acte.
Pour le reste, ce carnage intervient au moment précis où les forces de l’ordre n’arrivent plus à contenir leur mal-être. Et quelles que soient les raisons qui ont conduit à ce drame, il y a fort à parier que l’institution policière ne sortira pas intacte de ce nouveau coup qui lui a été porté. Un traumatisme peut-être encore plus fort, alors que l’attaque est, d’une certaine manière, venue de l’intérieur.
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