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Réal…isme – L’édito de Christophe Bonnefoy

Avec des “si”, on pourrait mettre Paris en bouteille. Avec des “si”, d’ailleurs, on aurait presque imaginé Neymar réaliser un doublé – allez, soyons fous, un triplé – face au Real Madrid au match aller de ce 8e de finale de la Ligue des champions. Puis réitérer l’exploit hier soir au retour, juste pour le plaisir d’affirmer la suprématie du PSG sur le football européen.
Seulement, entre ce qui devrait être et ce qui est vraiment, il y a souvent un monde. Cela peut s’appeler les pépins physiques – même quand on pèse 220 millions d’euros -, ou tout simplement l’incertitude de la compétition. Ainsi, pas de Neymar en ce mardi soir au Parc des princes, face aux hommes de Zidane. La faute à une cheville capricieuse. Et, surtout, une sacrée problématique : un retard de deux buts qui faisait craindre le pire aux champions de la capitale, ni plus ni moins qu’une élimination prématurée, avant même les quarts que les Parisiens atteignaient pourtant aisément ces dernières années.
Avec des “si”, on aurait pu mettre Madrid en boîte. Et croire aux promesses qataries de faire du Paris Saint-Germain un grand club. En soi, le PSG est une belle équipe, qui vaut de l’or, c’est le cas de le dire. Mais au final, on l’a vu à travers cette élimination sans gloire hier soir, le mastodonte de la Ligue 1 n’a – encore – pas grand-chose d’un grand club. Le double tenant du titre espagnol, plus réaliste et carrément plus talentueux hier soir, lui a rappelé que le chemin est encore très long pour espérer décrocher un jour la timbale de la Ligue des champions.
Les Mbappé, Cavani et autre Alves se sont peut-être vus trop beaux. Seront-ils encore là la saison prochaine pour relever à nouveau le défi ? Pas sûr…

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