Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Vœux pieux ? L’édito de Christophe Bonnefoy

Il y a deux manières d’aborder une nouvelle année. On peut rester dans la tradition, pour ne pas dire l’angélisme, et présenter ses vœux en espérant que 2018 sera toute belle, toute rose, sans pleurs, sans heurts. On peut, aussi, être conscient des réalités, se servir des expériences passées et faire en sorte que les mois qui viennent soient les plus agréables à vivre possible. Ou les moins désagréables, c’est selon.
Allez, voyons tout de même les choses par le bon côté de la lorgnette. Restons justement dans la tradition – l’angélisme, du coup ? – et gageons que cette année 2018 ne sera celle que des belles choses : baisse du chômage, hausse substantielle du pouvoir d’achat… et soyons fous, la fin, pour certains, de longs hivers passés sous les ponts. Le fameux «plus personne dans la rue» promis par le président de la République. On aimerait pouvoir y croire…
Plus probablement, les 364 prochains jours seront faits de hauts et de bas. De rêves comblés et de déceptions. Un peu plus des premiers que des secondes, on l’espère.
Lors de ses vœux, dimanche soir, Emmanuel Macron n’a finalement pas innové sur la forme – c’était d’ailleurs la grande question des heures qui les ont précédés -, mais s’est attelé, sur le fond, à donner un ton très social à sa politique. Il s’est par exemple à nouveau engagé à fournir un toit à tous. Il sera attendu au tournant sur ce point. Il a, aussi, réaffirmé sa volonté de mettre en place les réformes annoncées pendant la campagne présidentielle. On ne peut pas lui enlever sa constance en ce domaine, qu’on soit d’accord ou pas avec les projets annoncés.
Alors certes, les vœux, cette année comme les précédentes, seront peut-être pieux. Mais très sincèrement, on ne peut que souhaiter, à tous, des rêves devenus réalités. Bonne et heureuse année 2018.

Sur le même sujet...

édito
Secousses sociales – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Les tumultes qui secouent la scène internationale ne parviennent plus à couvrir les craquements de notre économie. Casino et Duralex, pour citer des noms emblématiques, luttent pour leur survie à(...)

édito
L’air étonné – L’édito de Christophe Bonnefoy
Edito

Il fut un temps où La France insoumise avait un potentiel pouvoir de séduction. Une époque où le côté Robin des Bois pouvait agir comme un aimant auprès des électeurs,(...)

édito
America is back – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Joe Biden veut aller vite. Trop de temps perdu dans les guérillas de politique intérieure. Des semaines et des semaines à faire attendre les Ukrainiens. Dans une démarche de compensation,(...)