Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Eté studieux – L’édito de Christophe Bonnefoy

Eté studieux – L’édito de Christophe Bonnefoy

Les premiers textes de loi érigés en priorité par Emmanuel Macron ignorent les envies de farniente des députés, quel que soit leur bord d’ailleurs. Quand il y a urgence, il y a urgence ! Ça travaille dur dans l’hémicycle, et pour cause.

Les Français comprendraient mal qu’on ait agité le chiffon rouge pendant des mois devant leurs yeux, pour finalement reporter aux calendes grecques la moralisation de la vie publique, notamment. Bien sûr, tout ne se fait pas sans heurts, mais ça se fait.
Ainsi en va-t-il notamment de l’interdiction des emplois de collaborateurs familiaux ou de la suppression de l’indemnité de frais de mandat, dont le projet de loi a été définitivement adopté par l’Assemblée. C’est vrai aussi pour bien d’autres sujets, qui n’attendront pas la rentrée de septembre pour être âprement discutés, même s’il faut bien l’avouer, l’opposition au sein du Palais Bourbon se résume à quelques dizaines de voix discordantes. Ce n’est d’ailleurs pas forcément sur des arguments très terre à terre que s’organisent les attaques.
Par exemple celle de la France insoumise, des communistes et des socialistes sur le Code du travail. Ce n’est pas sur l’esquisse du texte que l’estocade a été portée mais… sur le terrain constitutionnel, et donc via un recours auprès du Conseil constitutionnel. Jean-Luc Mélenchon, entre autres, conteste la conformité du projet de loi et remet sur la table les fameuses ordonnances. A défaut de pouvoir peser sur le vote, ou même d’apporter des idées, on s’en prend à l’habillage. Voilà qui augure sans doute de la suite de la législature. Pour se faire entendre, certains chercheront à faire le buzz – souvenons-nous des paquets de pâtes brandis il y a quelques jours par les Insoumis – ou partiront en conquête par des voies détournées.

L’été est, et sera studieux, donc. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne sera pas agité.
Les premiers textes de loi érigés en priorité par Emmanuel Macron ignorent les envies de farniente des députés, quel que soit leur bord d’ailleurs. Quand il y a urgence, il y a urgence ! Ça travaille dur dans l’hémicycle, et pour cause.

Les Français comprendraient mal qu’on ait agité le chiffon rouge pendant des mois devant leurs yeux, pour finalement reporter aux calendes grecques la moralisation de la vie publique, notamment. Bien sûr, tout ne se fait pas sans heurts, mais ça se fait.

Ainsi en va-t-il notamment de l’interdiction des emplois de collaborateurs familiaux ou de la suppression de l’indemnité de frais de mandat, dont le projet de loi a été définitivement adopté par l’Assemblée. C’est vrai aussi pour bien d’autres sujets, qui n’attendront pas la rentrée de septembre pour être âprement discutés, même s’il faut bien l’avouer, l’opposition au sein du Palais Bourbon se résume à quelques dizaines de voix discordantes. Ce n’est d’ailleurs pas forcément sur des arguments très terre à terre que s’organisent les attaques.
Par exemple celle de la France insoumise, des communistes et des socialistes sur le Code du travail. Ce n’est pas sur l’esquisse du texte que l’estocade a été portée mais… sur le terrain constitutionnel, et donc via un recours auprès du Conseil constitutionnel. Jean-Luc Mélenchon, entre autres, conteste la conformité du projet de loi et remet sur la table les fameuses ordonnances. A défaut de pouvoir peser sur le vote, ou même d’apporter des idées, on s’en prend à l’habillage. Voilà qui augure sans doute de la suite de la législature. Pour se faire entendre, certains chercheront à faire le buzz – souvenons-nous des paquets de pâtes brandis il y a quelques jours par les Insoumis – ou partiront en conquête par des voies détournées.
L’été est, et sera studieux, donc. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne sera pas agité.

Sur le même sujet...

édito
Secousses sociales – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Les tumultes qui secouent la scène internationale ne parviennent plus à couvrir les craquements de notre économie. Casino et Duralex, pour citer des noms emblématiques, luttent pour leur survie à(...)

édito
L’air étonné – L’édito de Christophe Bonnefoy
Edito

Il fut un temps où La France insoumise avait un potentiel pouvoir de séduction. Une époque où le côté Robin des Bois pouvait agir comme un aimant auprès des électeurs,(...)

édito
America is back – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Joe Biden veut aller vite. Trop de temps perdu dans les guérillas de politique intérieure. Des semaines et des semaines à faire attendre les Ukrainiens. Dans une démarche de compensation,(...)