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Une autre dimension – L’édito de Christophe Bonnefoy

Une autre dimension – L’édito de Christophe Bonnefoy

Plusieurs vies d’un smicard – a fortiori d’un bénéficiaire du RSA – ne suffiraient évidemment pas pour approcher, même de très loin, le montant de la transaction stratosphérique liée au départ de Neymar du FC Barcelone : 222 millions d’euros. Pas grave, l’arrivée du Brésilien à Paris, ça vend du rêve, comme on dit. Du rêve sportif, s’entend, en tout cas chez les supporters. Car dans le petit monde des clubs européens – on pense aux plus riches, parmi lesquels Manchester City, Arsenal, le Real Madrid… -, la course aux titres, et principalement la Ligue des champions, ne s’accompagne pas uniquement d’un goût immodéré pour la beauté du sport.

En ce sens, c’est plus qu’un footballeur qui se présente aux portes du Parc des princes, fût-il l’un des plus talentueux de la planète. C’est surtout un objet marketing qui aura coûté très cher aux Qatari… mais rapportera sans doute mille fois plus, via les contrats divers et variés qui accompagneront sa venue. Ne parlons pas de la vente de maillots, dont on imagine déjà qu’ils s’arracheront dans les boutiques du club ou encore la fréquentation des stades dès lors que le “messie” posera le pied sur une pelouse… Revenus maximum assurés.

La sphère footballistique nage depuis un moment dans l’indécence. Et ici, on atteint des sommets. Mais restons positifs. La présence d’une méga star dans notre championnat ne peut être que bénéfique pour le spectacle d’une part, pour l’économie qui en découle d’autre part.
Sauf coup de théâtre – c’est toujours possible, on n’en serait pas à un rebondissement près -, notre Ligue 1 entre donc dans une nouvelle dimension. Dans tous les sens du terme.

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