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Le rêve et la fête – L’édito de Patrice Chabanet

Le rêve et la fête – L’édito de Patrice Chabanet

L’affaire est donc dans le sac. Le désistement de Los Angeles pour 2024 laisse la place à Paris pour l’organisation des Jeux Olympiques. Mais c’est bien connu en sport, tant que la ligne d’arrivée n’a pas été franchie, on ne crie pas victoire. L’officialisation aura lieu le 13 septembre à Lima. D’où la prudence de la délégation tricolore. On ne sait jamais…Une façon de faire mentir la réputation d’arrogance qui colle à la peau des Français, et pas seulement en sport. Il faudrait quand même un événement exceptionnel pour mettre par terre une opération menée de main de maître par l’équipe soudée autour de Tony Estanguet. A la différence des précédentes tentatives, les sportifs ont su s’approprier le projet, avec les politiques en renfort, et non pas l’inverse. Stratégie payante.

C’est bon pour le moral. La France avait besoin de ce succès, pour reprendre confiance en elle. Les Jeux Olympiques ne sont pas seulement une vitrine de ce qui se fait de mieux dans toutes les épreuves sportives. Ils servent de vitrine pour le pays organisateur. Pour la France, et plus singulièrement pour sa capitale, c’est tout un patrimoine et un savoir-faire qui passeront en boucle sur toutes les chaînes de télévision de la planète. L’originalité du projet Paris 2024 est précisément de localiser bon nombre d’épreuves dans des lieux emblématiques, les Champs-Elysées, le Champ de Mars, Versailles, le grand Palais etc. Avantage de ce parti pris : réduire l’addition des investissements, puisque plus de 90% des infrastructures nécessaires existent déjà.

Les JO, c’est aussi, et avant tout, du rêve et de la fête, deux denrées rares en ce moment. Les sept ans qui nous séparent de l’échéance vont constituer une belle mobilisation, une façon de rallumer les moteurs de l’enthousiasme. Certes, il y aura toujours des esprits grincheux – il y en a déjà – pour critiquer ou pour dénigrer. Les chiens aboient, la caravane passe…

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