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Sur deux terrains – L’édito de Christophe Bonnefoy

Sur deux terrains – L’édito de Christophe Bonnefoy

Ce n’est pas tant le Trophée des champions, remporté par le PSG, qui a focalisé l’attention hier soir, que les à-côtés de ce premier grand rendez-vous footballistique. Certes, le duel entre le vainqueur de la coupe de France et le champion en titre de Ligue 1 a donné une idée de l’année à venir. Ce premier titre a offert un très léger ascendant psychologique à Thiago Silva et ses coéquipiers. Et encore. Le championnat ne débute que dans une semaine et peu d’équipes auront le même visage dans un mois. Le 31 août marquera précisément la fin du mercato. Et il faudrait vivre sur une lointaine planète pour ne pas savoir que les enjeux ne sont pas que sportifs. En tout cas pas prioritairement, pour le moment.

A Tanger, on a bien sûr vu évoluer le top de notre championnat. Mais les rangs de l’équipe monégasque se sont sérieusement clairsemés depuis le mois de mai. Et ceux de l’armada parisienne sont amenés à pas mal évoluer. Ainsi, hier soir, chacun devant son petit écran avait en tête les sommes astronomiques qui risquent de passer de main en main dans les jours qui viennent. Dans la Principauté comme dans la capitale.

C’est peut-être l’une des dernières fois que l’on a pu voir évoluer le petit prodige Mbappé sous les couleurs princières. Il pourrait rejoindre Madrid pour 180 millions d’euros. Et même s’il n’était pas sur le terrain, ce sont les courses folles du Brésilien Neymar dont on rêvait secrètement côté parisien. Lui arriverait en provenance de Barcelone moyennant une clause libératoire de 222 millions d’euros. Ou quand le ballon rond se met à rouler pour des intérêts qui dépassent la simple loi du sport. Voire devient quasiment l’objet une lutte d’influence géopolitique. A Monaco, le président du club est Russe. Au PSG, il est Qatari.

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