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Agriculture de conservation, un atout pour la durabilité

La Sepac a organisé une journée autour de l’agriculture de conservation ; un mode production qui capte de plus en plus d’agriculteurs haut-marnais. Explications.

« Répondre à l’appel d’agriculteurs haut-marnais qui s’interrogent sur leurs pratiques ». Tel était l’objectif de la journée organisée par la Sepac autour de l’agriculture de conservation. Marc Gauthier, son directeur, décèle en effet, depuis une dizaine d’années, le changement des attentes des agriculteurs en termes économiques, environnementaux, autour des outils de production ou du plafonnement des rendements.
Cette journée est « la première étape d’un accompagnement des clients qui s’interrogent ou s’engagent vers l’agriculture de conservation ». Ils étaient 65 à Gillancourt et surtout sur la plateforme de Blaisy où ont été mis en place des essais sur plusieurs cultures (blé, orge de printemps et soja) et durant plusieurs années. Sur 12 ha, les performances pratiques et économiques vont être compilées en comparant conduite conventionnelle et agriculture de conservation.
Pour répondre aux attentes, Vivescia Agriculture et donc la Sepac se sont adjoints les services de Jean-Luc Forrler qui a 15 ans d’expérience dans le domaine à la Chambre d’agriculture de Lorraine. Il a rappelé que l’agriculture de conservation n’est pas seulement le fait de ne pas travailler la terre mais aussi la mise en place de couverts végétaux, l’amélioration de la fertilité du sol, la maîtrise des mauvaises herbes ou la lutte contre les rongeurs. Entre le conventionnel et la conservation, les pratiques et les repères sont différents et la Sepac veut accompagner les personnes intéressées afin qu’elles réussissent la transition. Dans ce domaine, l’expertise de Jean-Luc Forrler sera très utile.
Pour la partie Haute-Marne, Thomas Collin, technicien Sepac, est à la manœuvre. Il explique que cette première journée en appelle d’autres en fonction des besoins. Elles permettront de trouver des solutions à un contexte actuel très particulier : des parcelles de plus en plus sales, des solutions chimiques déficientes et des résistances (herbicide, fongicide et insecticide) qui augmentent. Thomas Collin explique que le “tout chimique” est en rupture et qu’il faut trouver des solutions plus globales. Ceci d’autant plus que la France doit préserver son principal facteur de compétitivité : les hauts rendements. Face aux Russes ou aux Américains, les agriculteurs haut-marnais ne peuvent pas lutter au niveau des charges de structure mais ils sont imbattables en termes de productivité.
Quant aux agriculteurs intéressés, ils souhaitent reparler des bases du métier tout en étant épaulé par une équipe commerciale et technique. Ils sont prêts à revoir la base de leur savoir avec, en appui, la Sepac pour répondre aux craintes. Quant aux autres agriculteurs qui ne se sentent pas encore concernés, ils bénéficieront des résultats techniques des autres et de leurs avancées.

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