Des droits, des devoirs
Mouvementée, sans langue de bois et sans faux-semblant, l’assemblée générale du Syndicat départemental de la propriété privée rurale a permis de faire le tour des problèmes rencontrés par les propriétaires de terres agricoles. Au détour des sujets Dominique Catherinet, son président, a évoqué les «quelques» investisseurs qui profitent des taux d’intérêt bas pour se constituer un capital en Haute-Marne. En dépit des difficultés de ceux qui la travaillent, les terres agricoles constituent toujours un bon placement. Mais, pour Dominique Catherinet, la terre doit rester, avant tout, « un outil de travail à préserver ». Quant au syndicat à proprement dit, il prend de l’ampleur avec 36 nouveaux adhérents en 2016 et déjà treize en 2017. Pour lui, «le solde est positif mais il faut savoir les fidéliser afin d’instaurer une continuité dans l’information». D’ailleurs, il remarque que le nombre de demandes de renseignements ne cesse d’augmenter dans des sujets très différents comme, par exemple, le broyage de cailloux.
Autre sujet : les propriétaires ruraux demandent le respect des chemins d’associations. Ils regrettent que certains soient oubliés voire labourés. « La propriété privée a encore quelques droits. Les fermiers, surtout les jeunes, ont quelques devoirs ». En fin, le syndicat exprime sa satisfaction de voir, dans le schéma régional, le seuil à partir duquel il faut une demande d’autorisation d’exploiter relevé. En revanche, dans ce schéma, les terres mises à disposition doivent être inscrites en mairie et les jeunes exploitants sont devenus prioritaires.
Les propriétaires ruraux y voient une entrave à leur droit et revendiquent, comme depuis des années, la libéralisation du statut du fermage.
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