Ce projet qui les a fait revenir ici
Ils imaginaient créer leur activité à Carcassonne ou en Auvergne. Mais c’est finalement le projet de parc national qui explique
le retour aux sources d’Adeline et Nicolas Lenoir, il y a six ans. Professionnels du tourisme, Adeline et Nicolas Lenoir ont essentiellement travaillé à l’étranger, de la Turquie au Canada. Revenus en France, ils étaient, pour un groupe, les gérants salariés d’un camping implanté non loin de Chartres. Mais ils avaient envie de créer, en métropole, leur propre activité d’héberge-ment touristique. Alors ils ont visité des domaines, à Carcassonne (Aude), en Auvergne. L’un comme l’autre des sites découverts répondaient à leurs attentes. Et puis il y a eu cette information donnée par le père de Nicolas Lenoir : un projet de parc national en Côte-d’Or et en Haute-Marne. Un territoire que le couple connaît bien : elle est Bourguignonne, lui originaire de Perrancey, près de Langres.
Au pied de la forêt
Et si, finalement, leur rêve pas-sait par ce retour aux sources, dans une région «où nous ne pensions pas revenir, reconnaît Adeline Lenoir. Mais quand nous avons constaté que des gens croyaient en ce territoire d’où nous sommes originaires, on s’est dit que nous devions regarder vers ici». C’est finalement à Vivey, près d’Auberive, par l’intermédiaire de l’office de tourisme de Langres, qu’a été dénichée, en 2011, la maison que le couple et ses enfants recherchaient. D’autant que la demeure, bâtie au pied de la forêt, accueillait déjà un gîte pour deux per-sonnes. Depuis, la famille Lenoir l’a aménagé pour huit touristes, qui peuvent bénéficier de la présence d’une piscine. «Comme professionnels du tourisme, nous étions convaincus que nous pouvions faire venir des gens n’importe où, ailleurs comme ici, à condition de leur proposer des activités», explique Adeline Lenoir, convaincue que le parc national est un formidable atout. Lorsqu’elle travaillait en Eure-et-Loir, la jeune femme originaire d’Auxonne a constaté combien la seule proximité d’un parc naturel régional était source de développement.