La base de défense, c’est…
La défense, c’est :
• Pour la partie achats, un budget de 8,6 millions d’euros en 2017.
• 3,8 millions d’euros pour l’entretien des infrastructures
25 millions d’investissements expliquait les missions du Service aux essences des armées. Il emploie à Orges une douzaine de personnes sur 54 hectares. Le capitaine Stéphanie Buin évoquait, elle, l’Ecole de gendarmerie, avec ses 135 cadres permanents, ses 62 personnels civils et ses 840 élèves à pleine charge. Cela représente tout de même un budget d’alimentation de 1,6 mil-lion d’euros par an !
Les préliminaires accomplis, on passait au cœur de ce Business Affaires, qui restera sans doute un des plus denses, un des plus pertinents, peut-être un des plus rentables… Les dirigeants présents ont découvert grâce à leurs hôtes la plate-forme achat finance (PFAF) nord-est.
Ce dispositif PFAF nord-est re-groupe cette fois 12 bases de défense. Détail capital s’il en est, «les marchés passés par la PFAF ne sont pas réservés aux grandes entreprises mais plutôt aux PME». Le sésame s’appelle PLACE (Plate forme des AChats de l’État). Pour les entreprises, c’est un service accessible en ligne. C’est le passage obligé. Il nécessite une inscription. C‘est seule-ment ensuite que tout commence.
Il revenait à Simone Phaure, chef de mission PME-Inovation au sein du ministère de la Défense, de présenter l’organisation générale des achats de son ministère. Une fois inscrite (c’est gratuit), l’entreprise peut paramétrer des alertes sur mesure afin d’être avertie par mail des opportunités sur les secteurs qui l’intéressent. Une majorité des marchés passés là sont prévus pour 4 ans. Les délais de paiement sont en moyenne de 15 jours. 65 % du montant des marchés sont attribués à des PME. Encore plus intéressant : ces marchés sont réellement accessibles : il n’y que 2 ou 3 candidats par lot attribué. «Nous voulons agrandir notre panel d’entreprises en Haute-Marne» ont déclaré les militaires aux entreprises. Grâce à Business Affaires, la balle est dans leur camp.
La BA 113, c’est :
• 2 000 personnes
• 600 hectares
• Une soixantaine de rafales.
• La BA 113 est le premier employeur de Haute-Marne.
• Elle représente plus de 1 000 familles et une centaine de naissances par an.
• La masse salariale est de 40 millions d’euros.