En Australie, on parie sur les résultats
Rémi Chabbert, son épouse Nadège et leurs deux enfants ont quitté la Haute-Marne pour aller vivre en Australie. «Nous sommes installés à Fremantle au sud de Perth en Australie occiden-tale depuis le 15 février. Les en-fants ont commencé l’école la se-maine d’après à « East fremantle primary school » ils adorent litté-ralement leur nouvelle école.» Rémi a la double nationalité, française et australienne. Son épouse mène des démarches pour obtenir un visa permanent. «Pour ce qui est des élections, oui j’avais pensé à faire une procura-tion avant de partir mais, après mûres réflexions, étant austra-lien, mes enfants aussi et Nadège qui va le devenir, nous allons donc nous préoccuper de la vie politique de notre nouveau pays de résidence», témoigne Rémi. Lorsqu’il a quitté une première fois la France pour l’Australie en 1989, il votait effectivement en passant par le consulat. Un peu dégoûté par la campagne en France, il a donc fait le choix de ne pas voter cette année. Parle-t-on de Marine Le Pen, d’Emma-nuel Macron au pays des kan-gourous ? «Les médias en parlent un peu en ce moment, surtout dimanche après le 1er tour don-nant Macron grand favori pour le 2e tour ce qui influence la bourse également. Le plus rigolo est que les paris sont ouverts. Toutes les agences de bookmakers pro-posent des paris comme pour les courses de chevaux, etc.», raconte Rémi Chabbert. Si la politique française est un peu évoquée en ce moment en Australie, «l’attentat à Paris sur les Champs-Elysées a été plus lar-gement couvert surtout à la veille de « Anzac day » jour de commé-moration des soldats disparus en 14-18. Ce jour-là, la sécurité a été renforcée», souligne Rémi. «Le regard que les Australiens portent sur la France et ça depuis bien longtemps est que nous sommes en guerre contre le terrorisme et que nous sommes en train de la perdre. Quant aux élections, je n’ai pas l’impression que ça inté-resse beaucoup de monde.» Rémi «étant loin» s’y intéresse moins aussi. «Je m’en fiche un peu après avoir vu ce que j’ai vu en 10 ans avec Sarko et Hollande.»