Pluie de records pour le Langrois Vautard
En se rendant à Mutterstadt, en Allemagne, afin de concourir avec l’équipe locale, le Langrois Brandon Vautard avait, dans le coin de la tête, les barres à soulever afin de battre officiellement, cette fois, les records de France. Mission réussie !
Le Langrois Brandon Vautard, que l’on a connu ces deux dernières saisons, est, semble-t-il, resté à quai, et c’est un tout nouveau et tout frais Brandon Vautard qui entre par la grande porte dans une nouvelle ère.
Pour l’heure, le jeune homme vise le championnat d’Europe, où il faudra réussir un total de 350 kg pour se qualifier, dans un premier temps, et faire ensuite un grand match pour ramener une médaille à la maison.
En cette journée du 18 décembre, à Mutterstadt, en Allemagne, Brandon Vautard a réussit un premier pari. Après un bon départ à l’arraché, à 145 kg, il faisait un léger mouvement de bras, qui lui valait un essai non transformé à 150 kg. Peu importe, le record de France de l’arraché était dans la poche lingonne, car les trois arbitres officiels validaient cette charge. On sentait un Brandon Vautard très motivé, bien dans sa tête.
« Son retour en forme fait plaisir »
Le coach langrois, Jean-Louis Gudin, pensait pouvoir pousser son poulain à 190 kg, mais Brandon Vautard, après avoir assuré sa première barre, passait 197 kg, puis en troisième barre il rééditait sa performance de la semaine passée, avec 200 kg. Là aussi, le record de France explosait et par la même occasion celui du total, avec 345 kg. Brandon Vautard signe là un retour gagnant !
Le président Jean-Louis Gudin est fier de lui et ne tarit pas d’éloges sur son élève : « Il est bien. Il a retrouvé une bonne technique et suit ses objectifs. Son retour en forme fait plaisir et c’est de bon aloi pour la suite de la saison. Il va passer les fêtes de fin d’année avec sa famille et retournera dès le 2 janvier à l’Insep ».
En attendant, Brandon Vautard veut se préparer pour affronter l’Europe, avec l’espoir de ramener une médaille. Ce n’est pas une utopie..
De notre correspondant Gérald Llopis