Emploi : la mobilité, une vraie priorité
FORMATION. Six stagiaires de l’organisme Poinfor, demandeurs d’emploi, suivent depuis le 8 novembre une formation “Plan d’investissement dans les compétences” (PIC). Celle-ci s’achèvera le 17 janvier. Jeudi 13 janvier, nous avons suivi le groupe qui a participé à un module diagnostic mobilité au sein de l’auto-école bragarde 2.0.
Cette action réalisée par Poinfor, financée par Pôle Emploi et la Région, est le deuxième axe du grand plan d’investissement 2018-2022. Son objectif est de permettre aux stagiaires de sécuriser leur parcours dans le but de préparer une entrée en structure d’insertion par l’activité économique. « Au niveau pédagogique, c’est se rendre compte de ses forces et faiblesses, reprendre confiance en soi, appréhender la citoyenneté et la place de chacun dans la société, travailler sur les freins à la reprise d’activité, mieux connaître le monde de l’entreprise, pouvoir travailler en sécurité, utiliser internet dans sa recherche d’emploi et renforcer ses compétences liées à la gestion du budget et anticiper les changements », explique Bénédicte Thomas, coordinatrice pédagogique de Poinfor.
Jeudi, les stagiaires ont ainsi été reçu par les gérants de l’auto-école 2.0, située rue Maréchal de Lattre de Tassigny. Objectifs : établir un diagnostic complet du stagiaire en termes de mobilité, prendre connaissance des moyens de se déplacer dans la ville et au-delà, lever l’écart entre ses représentations du permis de conduire et la réalité (coût, pré-requis, modalités) et établir un plan d’action individualisé pour favoriser la mobilité.
De la théorie à la pratique
Durant la matinée, les stagiaires ont été sensibilisés à la mobilité via un questionnaire. Ont été abordés l’identification des freins à la mobilité et la présentation de la Maison de la mobilité et de la plateforme Wimoov. L’après-midi a été divisée en deux parties avec la première en salle, dédiée à quinze questions types du code de la route, expliquées et corrigées par un formateur ainsi qu’une mise en situation au volant d’un véhicule à boîte automatique dans la cité bragarde accompagnée d’un moniteur. Pour trois d’entre eux, c’était une véritable première au volant. Le but étant de dédramatiser à la fois le code de la route et la conduite. Bénédicte Thomas souhaite désormais que les stagiaires « restent dans cette dynamique ». Et ouvrent dans les semaines à venir les portes d’une école de conduite afin de faciliter un retour prochain vers l’emploi.
De notre correspondant Adrien Jeanson