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World carp masters 2016 : les Français dans la place

Le tournoi World carp masters 2016 bat son plein au lac du Der, et s’achèvera samedi 17 septembre. Parmi les 60 équipes engagées, quatre sont françaises (ou franco-belges). Rencontre avec deux d’entre elles,
à la presqu’île de Nemours.

La chaleur écrasante plombait une nouvelle fois le Der, mercredi 17 septembre 2016. Sur la presqu’île de Nemours, au poste carpe 28, Nicolas Leleu, originaire du nord de la France et Anthony Dintras, le Toulousain, patientent en espérant leur première prise.
«Les conditions météo sont vraiment difficiles. Il fait très chaud, plus de 30° toute la journée, une eau très chaude, très peu de vent, ce qui ne favorise pas l’activité alimentaire des poissons ni le mélange des couches d’eau», analyse Anthony Dintras.

Sur la presqu’ile de Nemours, au poste 28, Nicolas Leleu (à gauche) et Anthony Dintras atttendaient leur première carpe. (photo JND

La grande majorité des prises s’est d’ailleurs faite la nuit, quand la température de l’eau se rafraîchit. «On compte sur le changement de météo. Des conditions orageuses et la baisse de température avec un peu de vent, ça devrait nous permettre de faire un peu de poisson».

En attendant le changement de temps

Côté technique, «il y a une forte proportion de nourriture naturelle sur le lac. On privilégie les appâts à base de goûts naturels et aussi des graines et des leurres fluo car la carpe est un poisson curieux».

Au poste 25, c’est une équipe franco-belge. Nicolas Scournaux vient de Dinant, à quelques kilomètres des Ardennes françaises, sur la Meuse. Gaëtan Bonnin vient d’Argenton-sur-Creuse. Comme l’autre équipe française, ils sont soutenus par Pro Logic.

Sur la presqu’ile de Nemours, le Belge de Dinant Nicolas Scournaux (à droite) et le Creusois Gaetan Bonnin ne désespèrent pas. (Photo JND)

À mi-parcours, ils espèrent aussi que leur première prise n’est pas loin. «Ce sont des conditions idéales pour la baignade, mais pas pour la pêche», estime Nicolas. « On espère que le changement de temps amènera les poissons sur ce secteur, qui est celui où les équipes sont les plus proches».

Comme stratégie, ils ont choisi l’amorçage de précision. «Cela ne sert à rien d’amorcer beaucoup, Les poissons ne se nourrissent que très peu par ce temps. On utilise un bateau amorceur Anatech modifié par AVF modélisme».

Véritable bijou technologique, celui-ci est préparé “compétition” avec des équipements plus performants que les modèles de base, et un échosondeur ainsi qu’un guidage GPS pour positionner précisément les appâts. Ils espèrent faire une belle prise qui leur permettra peut-être de remporter au moins le secteur. Rendez- vous samedi pour le palmarès final.

Jean-Noël Deprez

Retrouvez la vidéo de ce reportage en suivant ce lien
https://youtu.be/y71KVxfQPVI

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