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Giudicelli : « retrouver la culture de la gagne »

Le nouveau président de la Fédération, Bernard Giudicelli, accompagné hier de Guy Forget, le directeur de tournoi, dresse un bilan très positif de l’édition 2017.

Le Corse Bernard Giudicelli a vécu sa première édition en tant que président de la FFT. Il s’exprime sur les résultats moyens des Français, alors même qu’au moins un (Monfils, Tsonga ou Gasquet) parvenait ces dernières années en demi-finale voire régulièrement en quart porte d’Auteuil. «Je ne peux pas dire que je suis satisfait, même si nous avons eu deux filles en quarts de finale (Mladenovic, Garcia). Faire un quart ou une demi-finale, ce n’est pas gagner. Gagner, c’est soulever le trophée. Il faut retrouver la culture de la gagne. Depuis l’époque des mousquetaires, on court après nos glorieux aînés (…). Notre rôle, ce qui a d’ailleurs été très mal interprété dans mes propos, est qu’arrivé à un certain niveau, ce n’est plus la Fédération qui agit. Le joueur a son coach, son physio, son préparateur physique, ses agents, en bref, son entourage. Ce qui est important, c’est que dans les années qui précèdent, on lui ait donné la volonté de rivaliser et d’aller vers le plus haut niveau», analyse le Corse, qui veut inculquer une vraie culture de la victoire. Quant à Lucas Pouille, qu’il avait égratigné sur une radio avec son coach pour ses crampes de stress au troisième tour, Giudicelli a joué la carte de l’apaisement.
Les juniors, un échec total
Comment améliorer les résultats dans les années à venir, alors que les trentenaires (Nadal, Federer, Murray, Wawrinka, Djokovic) vont bientôt quitter le devant de la scène. «On veut créer un nouveau modèle de compétition où, par exemple, la défaite ne soit pas banalisée. Aujourd’hui, c’est ce qui nous choque le plus ! On perd, on perd, et on s’habitue à cela. Pour moi, banaliser la défaite est dangereux pour une organisation sportive. La défaite, il faut la haïr, la rejeter, il faut aimer la victoire, et cela se construit dès 8, 9 ou 10 ans. J’ai rencontré les gens des Petits as à Tarbes. On leur a fermé la porte parce que c’était une organisation privée. Nous, on veut aider ce tournoi parce que c’est le championnat du monde des 14 ans, en France.» Le parcours des juniors a été pointé du doigt. «Nous n’avons pas de résultat sur les 19 engagés. Je ne crois pas que nous ayons le meilleur système de formation ou alors on se fait plaisir. On a eu une approche quelque peu industrielle. Il faut revenir vers les racines, les bases dans la formation des clubs.»
Outre les performances des Bleus, le patron du tennis français s’est montré très satisfait de l’affluence (471 000 spectateurs, le record, dont 26 000 billets sur la double billetterie des demi-finales masculines), de la sécurité, des audiences télé satisfaisantes (3,4 millions de personnes devant Cornet/Garcia) et une très bonne journée sur les demi-finales hommes. Sans oublier un accord avec Tencent, le facebook chinois qui représente 850 millions d’utilisateurs. Les voyants sont au vert pour un tournoi qui se dotera d’un toit pour le Central en 2020. Il faudra cependant attendre encore – et pourquoi pas Lucas Pouille – pour voir un Français succéder à Yannick Noah !

Nicolas Chapon

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