Chevaux mutilés : comment avoir une veille active
L’affaire des chevaux mutilés sème la terreur, l’incompréhension et la colère parmi les propriétaires de chevaux ou amoureux des équidés. Voici quelques conseils pour adopter une veille utile.
Cette affaire ne laisse personne indifférent. Que l’on n’aime ou non les chevaux, la cruauté des actes perpétrés glace le sang. Les scènes de mutilation de pauvres chevaux ont circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias. De la cruauté, du sadisme à l’état pur, dont on ignore les fins. Frappant aux quatre coins de la France, un ou vraisemblablement plusieurs individus sèment la terreur. Pour les propriétaires de chevaux ou poneys, il est bien compliqué de surveiller en permanence leurs chers protégés. Les gendarmes de Haute-Marne ont été sensibilisés à la question. « Jusqu’à présent, nous n’avons rien constaté en Haute-Marne. Nous avons cependant eu des signalements de personnes ou véhicules suspects », observe le lieutenant-colonel Louis, commandant en second du Groupement de Gendarmerie de la Haute-Marne.
Les bons réflexes
« Nous avons pris conscience du phénomène et de l’inquiétude de la population. Nous avons pris des contacts avec les acteurs du secteur », poursuit le lieutenant-colonel Louis. En conséquence, les forces de l’ordre orientent leurs contrôles aux alentours des centres équestres et sites où il y a des chevaux.
« Si quelqu’un constate un comportement suspect, ce que l’on demande à ces personnes est d’appeler rapidement le 17 afin de nous alerter. Cela nous permet d’intervenir aussi vite que possible », préconise le commandant en second. Récemment, certaines personnes ont signalé des comportements suspects en diffusant l’information sur un réseau social très utilisé. « Nous faisons une veille, mais la bonne conduite est de prévenir la gendarmerie ou la Police qui peut intervenir. »
Le deuxième conseil qu’adressent les gendarmes à la population invite les citoyens à ne prendre aucun risque en cas de faits dramatiques constatés : « Si vous vous retrouvez face aux auteurs de ces actes, nous demandons aux personnes de ne pas intervenir. Ces personnes peuvent être dangereuses. »
L’enquête est en cours au plan national.
S. C. S.