Le CCHM maintient le cap
Dans un contexte compliqué, le Centre culturel haut-marnais (CCHM) s’adapte et se tient prêt pour l’accueil d’enfants dans ses structures dès que ce sera possible.
L’assemblée générale du Centre culturel haut-marnais (CCHM) s’est tenue mercredi soir en visioconférence. « Cette assemblée portant sur l’année 2019 était prévue en mai. Elle a été reportée en raison du contexte. De nombreux séjours prévus au printemps ont été reportés », détaillait le président, André Noirot. Il est revenu sur le rapatriement en urgence des classes qui se trouvaient en séjour au Val André au moment où le premier confinement a été décidé, mi-mars. La crise sanitaire aura fait perdre « plus de 450 000 € de chiffre d’affaires au CCHM entre mars et juillet », déplorait le président. Autant que possible, des avoirs ont été proposés plutôt que des remboursements. Les salariés ont été placés en chômage partiel durant toute cette première période de confinement. « Nos activités ont repris au déconfinement, en mai, avec des protocoles adaptés. »
Travaux lancés à la Mazerie
Depuis la rentrée de septembre, du fait de la montée du nombre de personnes positives au coronavirus, de nouvelles annulations de classes de découverte sont tombées, pour les sites du Val André et de la Liez. « Nous sommes très inquiets pour les mois à venir », reprenait le président Noirot en ajoutant que le CCHM n’est toutefois pas menacé à court terme. « Nous avons besoin plus que jamais du soutien de nos partenaires », martelait-il.
Fermée depuis mai 2018, la Mazerie – au Grand-Bornand, en Haute-Savoie – va connaître une cure de jeunesse salutaire. Le coup d’envoi des travaux très attendus a été donné par le président du Conseil départemental, Nicolas Lacroix, la semaine dernière sur place. « Si tout marche bien, on devrait rouvrir pour la saison 2022 », se réjouissait André Noirot.
Bientôt la Liez
Le prochain site du CCHM à connaître une cure de jouvence devrait être la base de voile de la Liez, située à Peigney. « Nicolas Lacroix est allé sur place. Il a pu se rendre compte de l’état des bâtiments. Une réunion devrait se tenir le 15 décembre afin de définir les investissements qui y seront faits », complétait André Noirot, également conseiller départemental.
Au cours de cette assemblée, il a également été question des cyanobactéries et des contrariétés qu’elles apportent, depuis plusieurs années, à l’activité de la base de voile de la Liez et de façon plus sporadique à celle de Braucourt, au lac du Der. Une étude a été lancée par le PETR afin d’identifier les causes. L’objectif étant de voir s’il y a des leviers à actionner pour éviter la fermeture de la baignade. « Cette problématique devient récurrente. Les résultats de cette étude sont importants et pourront nous apporter une meilleure visibilité pour les années à venir », conclut Franck Prodhon, directeur du CCHM.
S. C. S.