Langres : les patineurs devront attendre février
Animation très prisée du public, la patinoire n’égaillera pas les fêtes de fin d’année à Langres. La Ville a choisi de reporter à février l’installation de la structure en raison du contexte sanitaire.
En réflexion depuis quelque temps, l’installation de la patinoire sur la place Jenson ne se fera pas pour les fêtes de fin d’année. La Ville a fait le choix de prévoir cette animation pour les vacances d’hiver au mois de février. Une décision confortée par le contexte sanitaire actuelle qui restreint les animations.
Ce déplacement calendaire ne changera pas le mode de fonctionnement de la structure. En effet, la Ville entend s’appuyer sur les associations pour la tenue du chalet de location et de la patinoire. Cette dernière, propriété de la Ville, sera installée par les services municipaux pour une période qui devrait dépasser les quinze jours de vacances habituels.
Conseillère municipale déléguée, Céline Dessain explique «qu’il serait peu judicieux de mettre à contribution les agents de la Ville pour le montage et démontage de la structure uniquement pour une période d’activité de 15 jours». Pour l’élue, «il est important de surfer sur la dynamique qui s’est instaurée ces dernières années avec le concours des associations». Ces dernières seront donc mises à contribution pour permettre à la patinoire de confirmer ses succès précédents.
Caler les choses avec les associations
Si les dates tout comme le planning avec les associations ne sont pas encore arrêtés, la tenue de cette animation reste soumise aux contraintes qui seront en vigueur au mois de février. Une inconnue qui n’empêche pas la Ville d’organiser le fonctionnement de la structure.
Pour l’heure, des premiers contacts informels ont été établis avec des associations pour connaître leurs intentions. Des discussions plus concrètes notamment sur les possibilités de chacun pour tenir le chalet devront être menées pour que l’animation puisse rencontrer le succès.
«Cela passera nécessairement par les propositions que pourront formuler les associations pour dynamiser cette animation», indique la conseillère déléguée. Celle-ci reconnaît toutefois que «la période des fêtes de fin d’année se prête mieux à ce type de loisirs». Rien ne dit, en effet, qu’en février, les associations arriveront à mobiliser autant de bénévoles
P. G.